Ce voyage n'était sûrement pas su sant... Merci à Jean-François Soulet de m'avoir "amenée" à parler de ma vie politique... parfois intime. Mes enfants le souhaitaient et je l'ai fait pour eux. Désormais, ils sauront. J'ai voulu... Aborder le fait local qui m'obligera à aller jusqu'au bout ! Et j'ai dit "selon moi" la vérité des choses, des faits, des relations... Restituer la réalité du travail d'une élue du peuple "ordinaire" mais qui se déploiera au-delà de L'immédiate proximité de ses Pyrénées natales, à la rencontre du monde. Un compte rendu de mandat, jamais fait. Faire découvrir un parcours qui s'inscrit dans une "diplomatie parlementaire" reconnue mais mal connue ... Des rencontres, des témoignages, des anecdotes qui permettent de "voir juste et de rapporter juste" , d'affirrmer des analyses qui confirment des intuitions, quand l'opportunité m'est donnée en Jordanie de vivre sous deux tentes bédouines une campagne électorale opposant deux cousins d'une même tribu. La fin du système tribal que je pressentais, se précisait... Relater des entretiens avec des personnages éminents ... Bachar El Assad, Mahmoud Abbas et Yasser Arafat à la Moqata, le Roi de Jordanie Habdallah II, les Présidents de la république des pays du Caucase, du Moyen-Orient et tant d'autres comme Desmond Tutu, l'Archevêque du Cap en Afrique du Sud. Vivre ces missions au plus près des populations lors des élections dans dix sept pays différents, dans les prisons (Turquie, Moldavie, Géorgie), les camps de réfugiés (Turquie, Jordanie, Liban...), sur les lieux de conflits (Bosnie, Kosovo, Abkhazie, Haut Karabakh, Afghanistan, à Gaza, à Kobané (Syrie) ... Mesurer la souffrance des peuples (Palestiniens, Kurdes ...) et respecter les trésors de leurs civilisations et leur histoire inachevée. Dénoncer les fanatismes idéologiques et religieux et célébrer toujours "le droit à la résistance" .

Voyage en politique...

Pays de quatre millions d'habitants enclavé entre l'Ukraine et la Roumanie, mais surtout situé entre deux grands voisins - la Russie dont elle fut sous la tutelle pendant la Guerre froide, et l'Union européenne avec qui elle a signé un accord d'association en 2014 - la Moldavie est tiraillée par ses influences multiples liées à son histoire, sa culture, ses intérêts économiques et stratégiques.
Le 27 août 1991, la République moldave proclame son indépendance en arborant les couleurs du drapeau tricolore roumain. Cela s'accompagne de la sécession du territoire situé tout au long de la rive gauche du Dniestr, sécession entreprise avec le soutien de Moscou et à laquelle les dirigeants moldaves ne sauront mettre fin jusqu'à nos jours malgré le rapprochement opéré avec l'ancien centre, au détriment de leurs relations avec la Roumanie voisine.
La dernière manifestation de cette lutte d'influence en Moldavie est le résultat des élections parlementaires qui se sont déroulées le 24 février 2019. Les pro-russes du Parti socialiste sont arrivés en tête avec 31 % mais ont perdu 10 points... et avec 35 députés seulement, ils n'ont pas de majorité. Les pro-occidentaux, notamment autour du Parti démocrate, avaient précédemment la majorité dans une coalition au Parlement et au gouvernement, mais de multiples scandales de corruption ont miné leur crédibilité.
Ainsi, malgré les fluctuations parfois déroutantes au cours des dernières années, cette Republica Moldova, est toujours là. Pourquoi ? Comment ?
En apportant un éclairage sur la société de l'un des pays les plus pauvres d'Europe, les auteurs apportent un certain nombre d'éclairages qui permettront aux lecteurs de se faire une idée des enjeux moldaves, enjeux qui dépassent son cadre national et interroge l'identité européenne.

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