Monuments aux morts du Pays Basque de la Grande Guerre - Dictionnaire raisonné

La Première Guerre mondiale est de tous les conflits contemporains, celle qui a laissé le plus de traces dans l'espace public. Les Pyrénées-Atlantiques, département le plus éloigné des zones du conflit n'échappe pas à la règle. La mémoire de la Grande Guerre y est présente et recouvre bien des représentations qui se retrouvent à l'échelle nationale. Mais elle est aussi marquée par les fortes identités régionales qui s'y affichent, dans ses deux composantes, basques et béarnaises d'abord, mais aussi dans des micros sociétés, parfois très isolées, notamment dans les vallées pyrénéennes, où l'on retrouvera des traces originales du conflit. Des monuments aux morts reproduits en série, aux pierres gravées par les bergers de la vallée d'Ossau, en passant par quelques vitraux, noms de rues, plaques, ou célébrations mémorielles, la réflexion proposée par le collectif d'auteurs oscille entre analyses classiques qui recouperont les méthodologies et interprétations connues d'une mémoire nationale incontestable et spécificités locales, qui témoignent d'une approche plus originale. Ces particularismes ne sont pas toujours liés aux cultures régionales, ils peuvent être le fait d'engagements individuels, d'élus, d'artistes, de représentants de l'Etat, ou de simples citoyens ayant cherché à marquer leur espace environnant d'une mémoire spécifique.

La mémoire de la Première Guerre mondiale dans les Pyrénées-Atlantiques

Le journal intime de Bernard Castaing est un document singulier, insolite, qui nous entraîne dans l'itinéraire spirituel d'un négociant béarnais, né à Lescar, qui après avoir fait carrière dans le négoce à Bayonne, revient dans sa cité natale, avec femme et enfants, pour y vivre une retraite loin du tracas des affaires et sous le signe de Dieu.
Son journal est le témoin de sa conversion à Dieu, de son cheminement, à travers prières et méditations, en quête d'une vie unitive avec lui. Il nous offre l'opportunité rare d'entrer dans la spiritualité intime d'un laïc, fortement imprégné de jansénisme, à une époque de plein renouveau du catholicisme, après la tourmente révolutionnaire. Mais là n'est pas le seul intérêt de ce journal : Bernard Castaing y tient une chronique de sa vie familiale qui nous fait partager les difficultés de son quotidien, pénétrer dans une grammaire des sentiments entre dits et non-dits, dessinant l'image d'une famille aux liens étroits et solides, où amour paternel et conjugal ne sont pas en défaut, non plus que la solidarité entre générations, inscrite dans la communion proclamée des vivants et des morts.
C'est cette transmission mémorielle qu'il entend léguer à ses enfants : ce « livre-journal » leur tiendra lieu d'aide-mémoire familial et religieux, tout en leur donnant en modèle la conception chrétienne du bonheur qui était la sienne.

L'itinéraire spirituel d´un négociant bayonnais

L’Entrevue de Bayonne en mai 1808 est un moment clé de l’histoire du Premier Empire et un événement d’importance européenne. Les « choses d’Espagne » amènent l’Empereur à résider plus de trois mois à Bayonne où des décisions capitales sont prises : renonciation au trône des souverains espagnols, désignation de Joseph comme roi, rédaction d’une Constitution en présence de députés espagnols… A l’occasion du bicentenaire une trentaine de spécialistes français, anglais, espagnols, historiens, historiens de l’art et du droit, militaires ont présenté leurs recherches sur les acteurs de ces événements et leurs diverses incidences. Cet ouvrage, qui réunit ces contributions apporte de nouveaux éclairages sur la stratégie napoléonienne, la Constitution de 1808, l’application des réformes judiciaires ou administratives, l’armée, la guerre et ses conséquences sur les activités économiques et, plus inattendu, ses répercussions sur l’histoire et le marché de l’art en France et en Europe.

Napoléon, Bayonne et l'Espagne - Actes du colloque organisé par la Société des sciences, lettres et arts à l'occasion du bicentenaire de l'Entrevue de Bayonne

Le journal intime de Bernard Castaing est un document singulier, insolite, qui nous entraîne dans l'itinéraire spirituel d'un négociant béarnais, né à Lescar, qui après avoir fait carrière dans le négoce à Bayonne, revient dans sa cité natale, avec femme et enfants, pour y vivre une retraite loin du tracas des affaires et sous le signe de Dieu. Son journal est le témoin de sa conversion à Dieu, de son cheminement, à travers prières et méditations, en quête d'une vie unitive avec lui. Il nous offre l'opportunité rare d'entrer dans la spiritualité intime d'un laïc, fortement imprégné de jansénisme, à une époque de plein renouveau du catholicisme, après la tourmente révolutionnaire.
Mais là n'est pas le seul intérêt de ce journal : Bernard Castaing y tient une chronique de sa vie familiale qui nous fait partager les difficultés de son quotidien, pénétrer dans une grammaire des sentiments entre dits et non-dits, dessinant l'image d'une famille aux liens étroits et solides, où amour paternel et conjugal ne sont pas en défaut, non plus que la solidarité entre générations, inscrite dans la communion proclamée des vivants et des morts.
C'est cette transmission mémorielle qu'il entend léguer à ses enfants : ce « livre-journal » leur tiendra lieu d'aidemémoire familial et religieux, tout en leur donnant en modèle la conception chrétienne du bonheur qui était la sienne.

L'itinéraire spirituel d'un négociant bayonnais

Né en 1940, Philippe Loupès, professeur émérite à l'Université Michel de Montaigne Bordeaux 3, s'est imposé comme l'un des meilleurs spécialistes d'histoire religieuse dès sa thèse, éditée en 1985 : Chapitres et chanoines de Guyenne aux XVIIe et XVIIIe siècles. Si l'Église, son clergé et ses fidèles, leurs pratiques et leurs sensibilités sont restés des thèmes majeurs de ses travaux, il a élargi ses recherches à d'autres pays d'Europe, notamment l'Irlande, l'Espagne et le Portugal. Le présent ouvrage des Mélanges Philippe Loupès se compose de deux tomes respectueux de la chronologie et de la diversité des approches et des méthodes propres aux sciences historiques. Le tome 1 Sous le sceau des Réformes, entre continuité et ruptures et le tome 2 Au contact des Lumières rassemblent les communications de plus d'une cinquantaine d'amis, collègues et anciens élèves de Philippe Loupès, parmi les meilleurs spécialistes des thèmes de recherches qu'ils ont choisi de présenter dans ces Mélanges. Leurs contributions, tout en apportant des éclairages nouveaux sur bien des points et dans bien des domaines de l'histoire, présentent l'intérêt de se situer dans le prolongement ou le voisinage des sujets chers à Philippe Loupès.

Itinéraires spirituels, enjeux matériels en Europe 2 volumes : Tome 1, Sous le sceau des réformes : entre continuité et ruptures ; Tome 2, Au contact des Lumières - Mélanges offerts à Philippe Loupès

Pour le bourgeois gentilhomme de Molière, pour le financier parvenu au faîte de la puissance grâce au jeu de l'argent, pour le négociant bordelais, bayonnais ou nantais, la noblesse exerçait toujours un indéniable magnétisme, à tel point qu'intégrer le second ordre était la suprême ambition de bien des roturiers. Ce colloque, réuni à l'initiative du Centre aquitain d'Histoire Moderne et Contemporaine sur le thème " La noblesse de la fin du XVIe au début du XXe siècle, un modèle social ? ", a eu pour objectifs de confronter les points de vue des meilleurs chercheurs sur le sujet et de s'interroger sur les spécificités éventuelles d'une noblesse aquitaine. Plusieurs communications ont mis en évidence la variété des modèles provinciaux. De nombreuses contributions ont dégagé la pluralité des stratégies pour accéder à la noblesse, mais aussi pour s'y maintenir, puisque la noblesse peut aussi se perdre par pauvreté ou dérogeance. Cette diversité a éclaté dans l'étude des choix culturels, dans les domaines religieux, intellectuels ou artistiques, ainsi que dans le domaine des représentations nobiliaires. Attaché à l'Ancien Régime, le modèle nobiliaire, nié à la Révolution et contesté avant elle, aurait survécu en République, et cela jusqu'au début du XXe siècle.

La Noblesse De La Fin Du Xvie Au Debut Du Xxe Siecle. Un Modele Social ? 2 Volumes

Des historiens médiévistes, modernistes et contemporanéistes analysent le jeu complexe de la reconnaissance sociale dans quelques pays d'Europe. La quête de la considération sociale concerne tous ceux qui veulent affirmer leur place dans la société (policiers et instituteurs au 19e siècle), et l'obtention d'un statut paraît leur en donner garantie.

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