Faire découvrir les peintres actuels et ceux de demain, révéler toute la diversité de la peinture d'aujourd'hui, tel est le but de cet ouvrage. Résultat d'entretiens avec des commissaires d'expositions, des critiques internationaux et de nombreuses rencontres avec des artistes de la jeune scène française, allemande et anglo-saxonne, ce livre présente en détail le travail d'une cinquantaine de peintres. Il permet aussi de mesurer combien la peinture, tout en restant ancrée dans la grande histoire de Part, ou dans l'aventure des avant-gardes, se nourrit aussi de l'époque. Si bien que ce livre, confié à Judicaël Lavrador, jeune critique et commissaire d'exposition, permet de resituer la place de la peinture dans le cadre de l'art contemporain.

Qu'est-ce que la peinture aujourd'hui ?

L'exposition collective "Soleil chaud, soleil tardif" se veut une ode aux soleils du modernisme et du postmodernisme. Ode aux soleils de Picasso, pour commencer. Si l'artiste peut généralement être associé au soleil noir, cette nouvelle exposition le place sous la lumière d'un "soleil tardif" à travers la présentation des dernières oeuvres du peintre. Ode, ensuite, aux soleils des maîtres et artistes du XXe et XXIe siècle : Vincent Van Gogh, Alexander Calder, Sigmar Polke, Germaine Richier, Etel Adnan, Joan Mitchell, Giorgio De Chirico, Sun Ra mais aussi Adolphe Monticelli - peintre chéri de Vincent Van Gogh que l'on associe au Sud de la France. S'inscrivant dans la programmation initiée par le musée Picasso-Paris intitulée "Picasso-Méditerranée", l'exposition "Soleil chaud, soleil tardif" présente des artistes entretenant un rapport avec la Méditerranée et propose une myriade d'associations à partir de l'oeuvre de Picasso. Des prêts exceptionnels font par ailleurs de cette manifestation un événement incontournable, avec la réunion de sept toiles de Picasso et autant de Vincent Van Gogh. Ce catalogue reflète la richesse et la liberté de cette exposition à travers deux essais, de Bice Curiger et de Francesco Bonami, ainsi qu'un entretien mené avec la spécialiste de Picasso Marie-Laure Bernadac et le critique d'art Judicaël Lavrador.

Soleil chaud, soleil tardif - Les modernes indomptés

A Tours, un centre d'art d'exception - Centre de création contemporaine Olivier Debré

Corpus Baselitz - Musée Unterlinden

Un compte-rendu des rencontres entre artistes et jeunes publics initiées par le service des publics du Frac Ile-de-France / le Plateau, en 2010 / 2011 (avec Julien Berthier, Ulla von Brandenburg, Isabelle Cornaro, Lee Show-Chun, Arnaud Maguet, Emilie Pitoiset...).

Memento - 2010-2011

Pascale Remita convoque le réel en l'assourdissant. L'étrangeté qui se dégage de sa peinture révèle une grande finesse aux abords opaques et aux contours flous. Les surfaces, les paysages, le vivant y cohabitent pour ne faire parfois plus qu'un.
L'oeil tente de s'accrocher pour finalement être emporté. On découvre le travail de Pascale Remita comme on regarde un film de Lynch : on tente de se rassurer en se référant au réel ou on accepte de lâcher prise pour jouir des sensations que la peinture nous offre. Accepter de se laisser submerger par ces images engourdies, c'est sans nul doute la meilleure façon d'entrer en contact avec ces peintures, ces fusains et ces films qui touchent tantôt à l'informel, à l'évanescent, tantôt à la trivialité et la rugosité d'images trouvées revisitées.

Peinture froide prend feu

Bernar Venet

Cette monographie présente le travail de peinture de l'artiste mais aussi sa démarche au travers de la publication de dessins préparatoires dans un deuxième cahier. Les textes de Judicaël Lavrador et Charlotte Poisson mettent en lumière la relation que Johann Rivat entretient avec la peinture et son histoire, la place du paysage et de l'architecture, l'étrange statut des personnages également. Extrait (texte de Charlotte Poisson) : "Ce que peint Johann, c'est un monde de l'après, dévasté, où quelque chose d'effroyable et d'inéluctable est arrivé. Nombreux sont les scénarios postapocalyptiques qui peuvent émerger des peintures de Johann, libre à nous de les imaginer. A l'infini, Johann Rivat répète les mêmes compositions. Les mêmes objets, stations essence, aires de jeux, reviennent inlassablement au centre de ses tableaux. Une répétition qui devient obsession [... ] Johann Rivat [... ] travaille la répétition de l'objet par la sublimation en lui donnant toujours plus de présence, d'épaisseur, de magnétisme. [... ] Les objets brillent à l'horizon, sortes d'hologrammes fantasmagoriques, leur lumière envoie des signaux au loin. La fin du monde n'est pas pour demain. " Biographie : Johann Rivat est né en 1981, il vit et travaille à Grenoble. Il a fait ses études à l'Ecole des beaux-arts de Lyon, puis de Grenoble (dont il est diplômé en 2008) ainsi qu'au département Art de l'université de Shanghai. Son travail est régulièrement exposé en France et à l'étranger.

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