Le chapeau rejeté en arrière en une auréole désinvolte. Des boucles blondes débordantes. Un visage rond, poupin, rose et frais de santé. Un sourire éclatant. Et deux billes d'azur, regard bleu éberlué à l'hypnotisme troublant... Voici Charles Trenet, le "fou chantant". Au coeur des années 1930 il devient une star, en France et bientôt jusqu'aux Etats-Unis. Ambassadeur de la chanson, poète moderne et fantaisiste, il illumine soixante années durant l'histoire de la chanson française. A l'origine pourtant, à l'aube des années 1930, il n'y a qu'un jeune homme monté à Paris de son Languedoc natal. Un jeune homme pétri de talents. Et le destin s'en mêle... Les pages et les disques réunis ici font revivre la trajectoire extraordinaire de Trenet, entré de son vivant au, Panthéon des artistes et dont retrouvera ici, entre biographie, voix d'archives et chansons, tout l'allant et toute la verve. CD1 A la radio : ce CD propose une écoute alternant chansons et entretiens d'archives avec Charles Trenet, Raymond Devos et Jacques Canetti, allant de 1953 à 1988. CD2 Récital inédit 1947 : le concert au Théâtre de l'Etoile, à Paris, le 29 novembre 1947 est le premier récital intégral de Charles Trenet enregistré. La radiodiffusion française est alors le témoin du retour sur scène du "fou chantant" après deux années passées aux Etats-Unis. Document exceptionnel sauvegardé par l'INA, ce récital a été restauré dans le plus scrupuleux respect du son d'origine.

Charles Trenet - La vie en mauve

Ingénieur, écrivain, compositeur, acteur et théoricien visionnaire des médias, Pierre Schaeffer (1910-1995) a révolutionné la musique contemporaine, introduisant en son coeur les expérimentations les plus audacieuses, pour aboutir à la remise en question de notions a priori évidentes comme l’écoute, le timbre, le son... Des premières expériences théâtrales au sein des associations scouts dans l’entre-deux guerres au long compagnonnage avec Gurdjieff, des recherches de formes nouvelles pour la Radio ou la Télévision jusqu’aux défis de l’homme d’institution à la tête du Service de la Recherche de l’ORTF, cet album richement illustré fait revivre l’oeuvre et les engagements de l’auteur du Traité des objets musicaux. La somptueuse iconographie reproduite dans l’ouvrage provient des archives privées de Pierre Schaeffer, conservées à l’IMEC : partitions, manuscrits, catalogues, photographies, dessins…Un beau livre en forme d’hommage au polytechnicien-musicien, qui a marqué de son empreinte le XXe siècle intellectuel et artistique.

Pierre Schaeffer - Les constructions impatientes

Dans la France occupée, la musique est un outil essentiel de l'ambitieux dispositif culturel allemand. L'Allemagne ne se proclame-t-elle pas le pays de la musique, " Deutschland, das Land der Musik " ? Pour les vainqueurs, il ne fait aucun doute que la musique française doit s'incliner devant le génie allemand. Durant quatre ans, une frénésie de musique s'empare alors de la population : théâtres bondés pour acclamer les grands solistes germaniques, mondanités franco-allemandes autour des concerts de prestige au service de la collaboration, artistes de renom offrant leur talent au poste allemand Radio-Paris... Qu'est-ce donc alors qu'être musicien en situation d'occupation ? Est-ce que jouer engage ? Peut-on parler d'une musique " collaboratrice ", ou " résistante " ? Comment la scène musicale a-t-elle réagi à l'exclusion de ses artistes juifs, à la collaboration de ses plus éminents compositeurs et interprètes ? Quelle a été, enfin, la réalité et la portée de son épuration ? Karine Le Bail signe la première grande étude sur cette mise au pas de la musique sous l'Occupation, et dévoile, à partir d'archives inédites tant françaises qu'allemandes, un pan méconnu de la vie culturelle des années noires.

La musique au pas - Etre musicien sous l'Occupation

Dans la France occupée, la musique est un outil essentiel de l'ambitieux dispositif culturel allemand. L'Allemagne ne se proclame-t-elle pas le pays de la musique, " Deutschland, das Land der Musik " ? Pour les vainqueurs, il ne fait aucun doute que la musique française doit s'incliner devant le génie allemand.Dans la France occupée, la musique est un outil essentiel de l'ambitieux dispositif culturel allemand. L'Allemagne ne se proclame-t-elle pas le pays de la musique, " Deutschland, das Land der Musik " ? Pour les vainqueurs, il ne fait aucun doute que la musique française doit s'incliner devant le génie allemand.Durant quatre ans, une frénésie de musique s'empare alors de la population : théâtres bondés pour acclamer les grands solistes germaniques, mondanités franco-allemandes autour des concerts de prestige au service de la collaboration, artistes de renom offrant leur talent au poste allemand Radio-Paris...Qu'est-ce donc alors qu'être musicien en situation d'occupation ? Est-ce que jouer engage ? Peut-on parler d'une musique " collaboratrice ", ou " résistante " ? Comment la scène musicale a-t-elle réagi à l'exclusion de ses artistes juifs, à la collaboration de ses plus éminents compositeurs et interprètes ? Quelle a été, enfin, la réalité et la portée de son épuration ?Karine Le Bail signe la première grande étude sur cette mise au pas de la musique sous l'Occupation, et dévoile, à partir d'archives inédites tant françaises qu'allemandes, un pan méconnu de la vie culturelle des années noires.Prix 2016 du meilleur livre sur la musique dans la catégorie " essai " décerné par l'Association professionnelle de la critique de théâtre, musique et danse.

Musique au pas. Etre musicien en France sous l'Occupation

Une biographie de Charles Trenet, par Karine Le Bail, Stéphane Ollivier et Philippe Tétard, illustrée par Cabu et accompagnée de deux CD. Le cd 1 propose une écoute alternant chansons et entretiens d'archives avec Charles Trenet, Raymond Devos, et Jacques Canetti, entre 1953 et 1988. Le cd 2 reproduit le concert inédit du 29 novembre 1947 au Théâtre de l'Etoile à Paris, le premier récital intégral de Charles Trenet enregistré. La radiodiffusion française est alors le témoin du retour sur scène du "fou chantant" après deux années passées aux Etats Unis. Document exceptionnel sauvegardé par l'INA, ce récital a été restauré dans le plus scrupuleux respect du son d'origine.

Dans la France occupée, la musique est un outil essentiel de l'ambitieux dispositif culturel allemand. L'Allemagne ne se proclame-t-elle pas le pays de la musique, « Deutschland, das Land der Musik » ? Pour les vainqueurs, il ne fait aucun doute que la musique française doit s'incliner devant le génie allemand.

Durant quatre ans, une frénésie de musique s'empare alors de la population : théâtres bondés pour acclamer les grands solistes germaniques, mondanités franco-allemandes autour des concerts de prestige au service de la collaboration, artistes de renom offrant leur talent au poste allemand Radio-Paris...

Qu'est-ce donc alors qu'être musicien en situation d'occupation ? Est-ce que jouer engage ? Peut-on parler d'une musique « collaboratrice », ou « résistante » ? Comment la scène musicale a-t-elle réagi à l'exclusion de ses artistes juifs, à la collaboration de ses plus éminents compositeurs et interprètes ? Quelle a été, enfin, la réalité et la portée de son épuration ?

Karine Le Bail signe la première grande étude sur cette mise au pas de la musique sous l'Occupation, et dévoile, à partir d'archives inédites tant françaises qu'allemandes, un pan méconnu de la vie culturelle des années noires.

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