A la lumière des dispositions de la Convention pour la prévention et la répression du crime de génocide du 9 décembre 1948 et des développements contemporains de la pratique en matière de prévention et de répression du crime de génocide, le présent ouvrage présente une contribution des juristes à l'analyse de ce "crime des crimes" visant des groupes de personnes assujettis à des conditions telles que leur existence se trouve mise en cause, si bien que la volonté délibérée de les détruire ne saurait faire de doutes. Cette contribution des juristes, combinée aux apports d'autres disciplines, en particulier les historiens ou analystes politiques, qui jusque là ont été pratiquement les seuls à étudier les génocides, mais aussi des psychanalystes, psychiatres, anthropologues ou sociologues, dans le cadre d'un débat très enrichissant a permis, outre le rassemblement de contributions individuelles d'un grand intérêt, la rédaction d'un rapport témoignant de ces "regards croisés" sur le crime, sa prévention et sa répression.

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