Je ne me souviens pas d'avoir ressenti de la peur en Inde. J'ai marché seul, bien après minuit, sur des routes de village, une lampede poche à la main. Je revenais d'assister à des spectacles de dans ou de musique. Il y a toujours quelque part, dans les villages de l'Inde du Sud et surtout au Kerala où j'ai séjourné souvent, une fête, un événement, un festival, un puja, un rituel, une cérémonie, un spectacle, bref quelque chose à voir et à entendre. Jamais je n'ai été aussi heureux.Poudre de kumkum réunit deux journaux de voyage en Inde, où l'auteur retourne après la mort de sa mère. Avec l'art d'un miniaturiste, Larry Tremblay nous fait sourire malgré l'évocation de son deuil et recrée avec justesse l'ambiance de ce pays magique où il a étudié le kathakali, danse exigeante et théâtre fabuleux.

Poudre de kumkum

Christophe Langelier a succombé au charme d’Anna et l’ivresse ne veut pas disparaître. Éconduit par ce fantôme de quatre lettres, il tente désespérément d’exor­ciser son obsession maladive en s’enfuyant au Mexique. Sous le soleil brûlant du Yucatán, où il espère éteindre l’incendie qu’Anna a allumé sous sa peau, il fait la rencontre de Rita, de qui il s’éprend aussitôt et qui l’initiera à de sombres rites aztèques. Le jeune homme n’a pas fini d’être ébahi.C’est un Larry Tremblay enfiévré qui enchaîne les mésaventures dans cette comédie des apparences fulgurante et crue, où la langue, comme un feu d’artifice, explose en mille couleurs splendides.

Le mangeur de bicyclette

Christophe Langelier s'enfuit au Mexique pour échapper aux tourments d'un amour impossible. Il espère ainsi guérir de son obsession maladive pour Anna, vedette de la série télévisée Cul-de-sac. Mais, revenu à Montréal, le gentil Christophe se transforme en monstre sexuel. Que s'est-il donc passé pour provoquer chez lui une telle métamorphose? Avec verve et fantaisie, Le Mangeur de bicyclette raconte les tribulations d'un antihéros qui, dans son apprentissage de la vie, se retrouve au coeur d'un tourbillon d'illusions et d'apparences.

"Quand Amed pleure, Aziz pleure aussi. Quand Aziz rit, Amed rit aussi."

Ces frères jumeaux auraient pu vivre paisiblement à l'ombre des orangers. Mais un obus traverse le ciel, tuant leurs grands-parents. La guerre s'empare de leur enfance et sépare leurs destins. 

Amed, à moins que ce ne soit Aziz, devra consentir au plus grand des sacrifices. Conte moral, fable politique, L'Orangeraie est un roman où la tension ne se relâche jamais. 

Un texte à la fois actuel et hors du temps qui possède la force brute des grandes tragédies et le lyrisme des légendes du désert. 

L'Orangeraie a remporté plusieurs prix dont le Prix des libraires du Québec.

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