Un couple entre dans un restaurant. Rapidement, le regard de la femme s'arrête sur une fillette assise à une table, qui semble s'ennuyer devant sa mère. Les deux ne se parlent pas. Sa mère semble perdue dans ses pensées ou dans son téléphone. Le regard empreint d'empathie de l'observatrice sur le duo la ramène à ses propres souvenirs, son propre vécu.

Marie-Francine Hébert nous livre un album tout en délicatesse et en subtilité sur le fait que les enfants sont parfois confrontés aux maux d'adultes sans toutefois les comprendre. Qu'ils peuvent se sentir à l'écart et que la communication, malgré nos nombreux outils, n'est pas toujours chose facile. Lauranne Quentric amène un peu de douceur au texte avec ses collages de papier de soie et ses détails au crayon.

Je te vois

Petite ombre est l'ombre de petit Pierre. Un soir, occupée à admirer sa silhouette dans le soleil couchant, elle ne prend pas garde au départ de petit Pierre. Quand elle se retourne il a disparut. Elle ne peut rester seule, au risque de disparaitre. Pour ne pas s'effacer, elle devra prendre tour à tour l'apparence d'une vache, d'un chat et d'une vieille dame, se nourrissant au passage de ses rencontres, jusqu'au jour où .elle retrouve Petit pierre et décide de devenir une artiste de théâtre d'ombre.

Petite ombre

Envolée ! Comme une étoile filante, la fille du Soleil a quitté le palais des Astres pour chercher la Vérité avec un grand V. En chemin, il lui faudra tirer la barbe des explicateurs d'univers, éviter les fantômes, conduire un char magique sur les chemins du Jour et de la Nuit... et rencontrer Parménide, le tout premier des philosophes.
Il était une fois... un monde où se mélangeaient ce qui existe et ce qui n'existe pas.
Il était une fois... une jeune déesse fascinée par un mortel aux yeux immenses.
Il était une fois... la première de toutes les histoires.
La vérité, la fiction et le réel, l'être et le non-être, le principe de noncontradiction

Parménide et la fille du soleil

Le seul manuscrit connu de ce poème date d'octobre 1870. Rimbaud a 16 ans. Sans doute inspiré par la guerre franco-prussienne, Arthur dévoile ici un réel talent de metteur en scène. A la manière du zoom d'une caméra, il procède par gros plans successifs jusqu'à la dernière strophe où la réalité nous est dévoilée. Les illustrations de Lauranne Quentric respectent cette approche cinématographique et donnent au poème une « lecture visuelle » tout à fait originale. Mouck est le premier éditeur à publier Le dormeur du val sous forme d'album illustré pour enfants.

Le dormeur du val

Un petit nuage fait son voyage, selon les pays, en laissant tomber ici des grenouilles, là des tasses et des soucoupes, plus loin des vaches ou encore des femmes Trolls, etc. A chaque étape de son périple, l'averse propose une expression nouvelle, et les habitants sont appelés à trouver les parades les plus cocasses, car dans cet ouvrage point de parapluie ! Juste un peu de nonsens pour se protéger des "clichés". Le livre propose en guise de "chute" une petite réflexion écologique quand, fort heureusement, derrière ce rideau imagé, ce sont bien des goutes d'eau qui tombent.

Et pluie voilà...

« Je suis un ogre. Mais pas n’importe lequel : je suis un ogre mangeur de sons !
Je mange tous les sons, car à mes oreilles, ils sont tous bons ! Je dévore les rires quand ils s’épuisent, les colères grosses comme le tonnerre. J’avale le fracas des avions et les ronrons de vos chatons. Je sirote le glouglou des bouteilles et les murmures à vos oreilles !
Je croque les bruits et les cliquetis, je suce les sons comme des bonbons ! »
La belle histoire d’un ogre qui mange tous les bruits du quotidien. Mais qu’arrive-t-il lorsque la pollution sonore se fait trop présente ?

Le mangeur de son

Trouver sa voix, s'autoriser à la faire entendre, c'est prendre sa place au monde. En sortant du silence dans lequel on nous a progressivement confiné, où parfois nous nous sommes aussi réfugié, nous permettons au petit enfant qui devait surtout se taire, de grandir et prendre enfin sa stature d'adulte, capable d'exprimer ses émotions, ses opinions. Prendre la parole, c'est donc s'émanciper et se donner la chance de participer à la construction d'un monde plus créatif, plus divers, plus démocratique. Au travers de toutes nos voix singulières, le collectif retrouve son souffle vital. Oser s'exprimer permet d'intégrer le mouvement actuel où se dessine la volonté d'être moins passif, moins attentiste dans nos vies et dans la cité. La coopération dans la création, dans le travail et dans la vie ne peut tout simplement se faire de façon durable et équilibrée si l'on continue de laisser la parole aux autres, la nôtre restant empêtrée dans notre frustration. L'autrice de cet ouvrage a elle-même connu de grandes difficultés à apprivoiser sa parole, elle délivre ici un cheminement, des étapes, des outils, afin d'apprendre à intervenir et d'oser se faire entendre. Non pour imposer son avis mais pour proposer son approche, offrir son apport et toujours progresser vers une meilleure écoute, mutuelle cette fois.

Oser prendre la parole

Trouver sa voix, s'autoriser à la faire entendre, c'est prendre sa place au monde. En sortant du silence dans lequel on nous a progressivement confiné, où parfois nous nous sommes aussi réfugiés, nous permettons au petit enfant qui devait surtout se taire, de grandir et prendre enfin sa stature d'adulte, capable d'exprimer ses émotions, ses opinions. L'auteur de cet ouvrage a elle-même connu de grandes difficultés à apprivoiser sa parole,  elle délivre ici un cheminement, des étapes, des outils, afin d'apprendre à intervenir et d'oser se faire entendre. Non pour imposer son avis mais pour proposer son approche, offrir son apport et toujours progresser vers une meilleure écoute, mutuelle cette fois.

Noun habite dans un immeuble qui s'est vidé petit à petit. Au cinquième étage vit encore une dame avec son chien Boby. Mais un beau matin, elle part en abandonnant Boby au bord du trottoir. Le chien s'élance après la voiture. Noun s'élance après Boby... Commence alors une quête dans une ville qu'on devine dévastée par la guerre. Noun délivrera un oiseau, protègera une chatte et ses chatons et finira par retrouver Boby.

Noun et Boby

Antoine aime par dessus tout jouer du piano et écrire des histoires. Un jour pourtant, son père l'inscrit au club de rugby sans lui demander son avis. Une histoire pour découvrir que finalement, le rugby c'est vraiment chouette et que des fois on peut se tromper.

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