Rêves de Chrétienté, réalités du monde - Imaginaires catholiques

Mémoire et identité sont inextricablement liées : tant les individus que les collectivités se constituent par une mémoire, construction de sens qui signifie en regard du présent. Dans quelles conditions s'exerce en ce sens le pouvoir des imaginaires héroïques ? Le présent ouvrage propose aux chercheurs un travail de cadrage terminologique et conceptuel, ainsi que l'indispensable mise en place des concepts interdisciplinaires qui permettent de s'interroger sur le rôle des représentations dans la constitution des identités.

Mémoire et identité - Parcours dans l'imaginaire occidental

Bruxelles, la mémoire et la guerre (1914-2014)

Imaginaires de guerre - L'histoire entre mythe et réalité

Le roi Albert est entré vivant dans la légende, le 4 août 1914. Ce jour-là, sous les ovations de la population, le souverain s'est rendu au Parlement où il s'est placé à la tête de la résistance et face à l'invasion allemande. Depuis cette date, le roi-soldat, véritable incarnation de la Nation, n'a plus jamais quitté l'imaginaire collectif, marquant de son empreinte la monarchie belge. S'il a été tour à tour roi-démocrate, roi-savant ou roi-sportif, c'est bien le roi-soldat qui a traversé le temps... L'objet de ce livre n'est pas le personnage d'Albert Ier, mais son image. C'est l'histoire d'une représentation collective, de son évolution et de sa signification. Au-delà de cette représentation, ce sont les valeurs, la culture populaire, le sentiment commun du peuple belge sous le règne du roi Albert que l'on voit apparaître.
Car le " mythe " du roi Albert fut, pour les Belges de l'époque, une quête de sens identitaire. Un sens où se mêlent les drapeaux claquant au vent de la victoire et la boue des tranchées, l'unité d'un pays autour de son sauveur et la mort transcendée, l'autorité d'un roi héroïque et le sourire d'une reine... Un sens, une quête, un mythe où l'on entend battre le cœur d'un peuple. Ce livre, paru initialement il y a dix ans, a marqué la recherche historique en Belgique et a ouvert la voie à nombre de chercheurs qui s'intéressent aujourd'hui à l'histoire des imaginaires collectifs.

Le roi Albert - Histoire d'un mythe

Une Imperatrice Dans La Nuit

LE ROI ALBERT HISTOIRE D'UN MYTHE

La Belgique et la Grande Guerre - Du café liégeois au soldat inconnu

Depuis le 17e siècle, la lettre et l'intime sont étroitement liés. Décrite comme "un morceau de notre vie pour une autre personne. Une pensée pour l'autre. Un autre visage de ce que nous sommes. Et cet autre visage tente de s'approcher de l'autre", la première représente une des voies privilégiées d'accès au second. Elle entrouvre une porte sur ce "for intérieur" qui échappe le plus souvent à l'historien comme au contemporain, d'autant qu'il n'est pas nécessairement possible ou simplement bienséant de s'en ouvrir, fût-ce à des proches. C'est ce qui est vécu, éprouvé, ressenti par l'individu, même contraint par de multiples codes sociaux et enserré dans des réseaux qui s'enchevêtrent, qui s'offre alors au lecteur. Cette approche de l'intime se retrouve dans chacune des analyses présentées ici et constitue le coeur du recueil lui-même, né pourtant d'une circonstance fortuite : le transit par les Archives de l'Université catholique de Louvain d'une correspondance exceptionnelle, près de 10.000 lettres échangées entre 1832 et 1850 par la Reine Louise-Marie d'Orléans, épouse de Léopold Ier, et sa mère, la Reine Marie-Amélie, épouse de Louis-Philippe. La richesse de cette correspondance a fait germer, puis se concrétiser, l'idée d'une journée d'étude avec un double objectif : confronter les travaux réalisés à Louvain-la-Neuve avec ceux de collègues travaillant sur des documents similaires, mais venant d'autres horizons ; dresser un premier bilan du travail déjà accompli sur le corpus de correspondance royale. Plus particulièrement, ce sont deux questions qui ont été proposées aux participants : d'une part, comment la lettre réussit-elle à exprimer le for intérieur, le vécu intime, les sentiments les plus personnels, à la fois pour le destinataire contemporain de la lettre et pour son lecteur historien, d'autre part comment les correspondances, dans leur régularité et leur rythmique, réussissent-elles à dessiner de véritables réseaux sociaux et familiaux et à concrétiser le lien qui en unit les membres. En filigrane, s'y retrouve naturellement l'interrogation, très actuelle, sur l'évolution des liens sociaux et familiaux, des pratiques qui les manifestent et des valeurs qui les sous-tendent.

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