Certains les croyaient morts. D'autres pensaient qu'on les avait tués. Et voilà qu'en l'espace d'une saison, ils sont ressuscités ! Une nouvelle page fabuleuse de l'histoire des Verts vient de s'écrire entre mai 1998 et mai 1999. Il s'est passé quelque chose à l'ASSE au cours de cette saison 1998/1999. La Légende est de Retour vous propose de revivre les meilleurs moments de cette année. Ecrit par deux passionnés des Verts, supporters et habitués du "chaudron" depuis le début des années soixante-dix, ce livre-souvenir évoque la dimension sportive de la remontée des Verts. Explique pourquoi les Verts ont gardé une place à part dans le cœur des Français. Détaille les atouts de la maison verte : un stade mythique, une couleur magique, un état d'esprit conquérant et l'attachement à des valeurs morales. A travers les portraits des acteurs de ce renouveau, mais aussi par des témoignages des responsables du centre de formation, des clubs de supporters, La Légende est de Retour livre aussi les anecdotes qui ont jalonné le quotidien des Verts.

La légende est de retour

8 Décembre - Fête des lumières 2001-2005

L'Artiste qui intervient dans un édifice de culte doit avant tout se mesurer à l'histoire du lieu et surtout à celle des hommes qui l'ont fait vivre ; à Vissieuxen- Vercors, village martyr, le caractère empathique de la commande prend là une dimension plus intense. À la Libération, des artistes dans la veine de Germaine Richier ou de Georges Rouault avaient exprimé à travers les thématiques religieuses leur sentiment face aux horreurs de la guerre, et les représentations « désincarnées » du corps du Christ répondaient au drame qu'ils venaient de vivre comme l'avait déclaré André Marchand à propos de sa Crucifixion : « Je n'y peux rien si aujourd'hui le Christ est pour moi cet homme d'un charnier de Dachau. » Aussi, à l'aube du xxie siècle, Cerino et Zagari, qui n'ont pas connu la guerre, ont souhaité d'emblée définir leur posture face au lieu et à sa charge historique : « Faire écho à la mémoire immuablement présente, avec la plus grande lucidité, vivre avec ce poids et avancer avec courage. » Une nouvelle fois, c'est à travers la représentation de l'Homme, celui qui porte en lui la confiance et la sérénité, qu'ils ont mis en résonnance leur intervention s'inscrivant de cette façon dans la mémoire du lieu où « la vie est plus forte que la mort » comme l'a exprimé le père Gagnol.

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