Face aux grands problèmes de la fin de vie, de la procréation médicalement assistée, de la prise en charge des personnes dépendantes, etc. qu'est-ce qui, au-delà de nos différences, pourrait constituer un noyau d'accord commun sur nos valeurs de base ? Les valeurs éthiques n'ont-elles que la consistance circonstancielle que leur apportent des majorités politiques provisoires ? Cet essai répond à une ambition peut-être naïve : rechercher un terrain commun, dont on pourrait tirer quelques valeurs admissibles par tout humain. Pour cela, l'auteur dégage les concepts fondamentaux des éthiques traditionnelles et propose à son tour un système de pensée qui se fonderait sur les structures du psychisme humain, système qu'il appelle " l'éthique de l'homme ordinaire ", cet homme sans formation particulière existant avec son bon sens et son expérience. Il développe une véritable théorie de l'esprit de l'être humain et de sa dignité.

Ni ange ni bête ; essai sur l'éthique de l'homme ordinaire

Créé par accord de coopération conclu le 15 janvier 1993 entre l'Etat fédéral et les Communautés, le Comité est l'instance officielle de la Belgique appelée à émettre des avis sur les questions que suscitent les nouvelles technologies dans le domaine de la santé. Ces avis reproduisent les divers courants d'opinion existants, étayés de leurs argumentations éthiques. Les dimensions psychologiques et sociologiques des problèmes abordés sont aussi analysées, de même que le point de vue juridique plus spécialement approfondi sous l'angle des droits de l'homme. En parcourant la première partie de cet ouvrage qui reproduit le texte intégral des 12 premiers avis rendus par le Comité, le lecteur trouvera, qu'il soit responsable politique, acteur médical ou simple citoyen intéressé par les enjeux des techniques biomédicales, un outil de choix pour cheminer dans sa propre réflexion. Une deuxième partie de l'ouvrage présente la première synthèse faite, en Belgique, de l'activité des Comités d'éthique locaux attachés aux hôpitaux et aux universités. Cette partie ne manquera pas d'intéresser les responsables des institutions de soins et de recherches. La dernière partie publie le rapport général des activités du Comité pendant son premier mandat; elle contient des recommandations afin de permettre au Comité de poursuivre ses missions. C'est la partie qui interpellera plus spécialement ceux qui se préoccupent de "l'organisation de la cité" et, en premier lieu, les responsables politiques. En diffusant les travaux que le Comité consultatif de Bioéthique de Belgique a accomplis pendant son premier mandat de quatre ans (du 12 janvier 1996 au 11 janvier 2000), les présidents de ce comité assurent une des tâches essentielles que le Parlement leur a confiée: informer le public.

Les Avis Du Comite Consultatif De Bioethique De Belgique. 1996-2000

Si la quête du bonheur est commune à tous les hommes, elle rencontre bien des obstacles. Dans la tradition judéo-chrétienne, cette recherche se vit sur le terrain même où existent le mal et le malheur et elle prend le nom de " salut ". Mais d'où l'homme sait-il son besoin de salut ? De quoi doit-il être sauvé ? Par qui ? Et vivre sauvé, qu'est-ce au juste ? La réponse à ces questions est souvent proposée dans des récits. Ainsi inscrit dans des histoires, dans une Histoire, le salut se raconte. Tel est le thème global d'un cycle de quatre conférences organisées en février et mars 2000 par la Fondation Sedes Sapientiae et la Faculté de théologie de l'Université catholique de Louvain. Ce livre en reprend les textes.

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