Une Vie de journaliste, c'est le livre qui reflète pleinement la personnalité de son auteur : un journaliste qui a joui de métier, qui l'aime et qui en est fier.

Une vie de journaliste

La censure, en Grèce et à Rome, fut une sorte de magistrature pieusement exercée, respectable et noble. Mais le mot, aujourd'hui, figure dans notre vocabulaire politique comme l'antithèse de la liberté. Figaro, le barbier journaliste, tenait déjà dans le même mépris « les censeurs et tout ce qui s'attache à la peau des malheureux gens de lettres ». Leurs tracasseries l'avaient fatigué d'écrire. Dégageant les grandes tendances des régimes et des gouvernements qui se sont succédé en France, émaillant l'histoire politique d'anecdotes savoureuses, L. Gabriel-Robinet s'attache surtout, dans cet ouvrage, à analyser et à juger les formes nouvelles de la censure, qu'elles touchent les journaux, la télévision, le cinéma, le théâtre, ou l'édition. La liberté absolue de la presse est, nous dit-il, une dangereuse vue de l'esprit. Mais le contrôle de l'information par le gouvernement est inacceptable et dangereux. Le directeur du Figaro, dont on a pu récemment juger l'attitude lorsque l'indépendance des journalistes était menacée, propose donc la création d'un Conseil de l'Ordre de la presse, et d'une déontologie de l'information. Car, à ses yeux, le vrai censeur du journaliste ne peut être que lui-même.

La censure

Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.

Guillaume au court-nez

La route panaméricaine est cette longue voie qui unit le Mexique à la Patagonie. Piste bétonnée en certaines parties de son parcours, elle devient en d'autres une route poussiéreuse et semée de bosses. En outre, elle franchit plusieurs chaînes de montagne, ce qui n'est pas fait pour rendre le parcours aisé. L'auteur l'a parcourue d'un bout à l'autre et, chemin faisant, il a récolté une somme d'observations considérable sur les pays traversés, leur économie, les races qu'on y rencontre et le niveau de vie des populations. Il ne s'agit pas là seulement de statistiques, mais de constatations primordiales prises sur le vif par un voyageur qui possède la pratique de telles recherches. L'expérience y complète la géographie humaine et la science financière. Ce qui assure à de telles pages un caractère passionnant.

Route panaméricaine

Trois cavaliers font halte dans une forêt non loin de Paris. Nous sommes en France en 1544. François de La Noue a treize ans. Il vient de quitter la Bretagne avec ses serviteurs pour devenir page à la Cour. C'est toute la vie de ce gentilhomme que Louis Gabriel-Robinet retrace, et, à travers elle, toute l'histoire de la dynastie des Valois et du seizième siècle français. François de La Noue connaîtra Paris et la Cour et surtout les guerres et les batailles - contre l'étranger certes, mais aussi civiles : catholiques contre huguenots - jusqu'à l'avènement d'Henri IV. Il perdra un bras à la bataille de Fontenay, et sera surnommé alors Bras de Fer... Louis Gabriel-Robinet a écrit un grand roman historique, sur l'une des périodes les plus mouvementées de notre histoire. A la fois sérieuse reconstitution historique, roman d'atmosphère, récit de « cape et d'épée », Bras de Fer passionnera les lecteurs de tous âges qui n'ont pas oublié Alexandre Dumas ou Eugène Sue.

Bras de fer

Témoin direct de l'événement - il a suivi le Souverain Pontife pas à pas au long de ses étapes mystiques - Roland Cluny, après avoir planté le décor historique en lequel s'est joué l'extraordinaire drame humain et spirituel qu'a constitué le Pèlerinage pontifical, dit ce qu'il a vu, entendu, ressenti devant ce spectacle prodigieux. S'il lui arrive de proférer des jugements, c'est toujours avec le souci de se maintenir dans une perspective historique exacte et objective, car il a pensé que tous les hommes de notre temps, croyants ou non, se trouvaient concernés par ces trois jours passés en Palestine par le seul pape qui jamais y soit venu, les conséquences de cet acte audacieux, aussi bien en matière de religion que de politique inter- nationale, devant être, par leurs prolongements, d'une importance assurément capitale. Le Rendez-vous de Jérusalem constitue donc, en même temps, qu'un document d'une actualité aiguë livré au grand public quelques semaines seulement après l'événement, une contribution précieuse à l'Histoire et mérite à ce titre, une place de choix sur les rayons de toutes les bibliothèques.

Le rendez-vous de Jérusalem

Ce livre est le récit d'une expérience : un jeune mineur, venu des corons du Pas-de-Calais, s'inscrit au Parti communiste au soir même de la manifestation du peuple de Paris contre l'exécution par les Américains des syndicalistes Sacco et Vanzetti. C'est en militant, en partisan, qu'il va participer aux journées historiques de février 34, aux grandes grèves de 36, à la guerre d'Espagne dans les Brigades internationales, à la Résistance, avant même que n'éclate la guerre entre l'U. R. S. S. et l'Allemagne, à la Libération ; puis, en fonctionnaire du Parti, aux avatars du monde communiste qui précédèrent la mort de Staline. Peu à peu, l'analyse des événements, la connaissance des mobiles secrets, vont lui faire perdre bien des illusions sur la pureté politique, l'infaillibilité soviétique, l'avenir de la Révolution. Si bien qu'un jour, il rompra avec ses maîtres qui ne le lui ont pas encore pardonné.

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