Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.

Le mondialisme

Les Druzes

C'est une idée audacieuse. Nous vivons dans un monde déréglé et bouleversé, où chacun se demande ce que sera demain. Un système mondial de gouvernement peut-il mettre fin au désordre actuel, générateur de tant de conflits, de troubles, de misères et d'injustices ? L'auteur nous présente cette perspective comme l'aboutissement inéluctable d'une évolution irréversible, dont il faut seulement hâter l'avènement. Utopie, dira-t-on ? On pourrait le croire si Louis Périllier, Docteur en droit, ne pouvait invoquer l'expérience d'une carrière, où réalisme et idéalisme n'ont cessé d'être associés. Tour à tour officier, sous-préfet, préfet, superpréfet, conseiller à la Cour des comptes, Résident général de France en Tunisie, maire d'un village, conseiller général, député, avocat, professeur, conseil de syndicats, président d'associations diverses, il a accumulé les observations et les réflexions dans l'exercice des responsabilités qui l'ont amené à résoudre des problèmes concrets, avec le constant souci d'échapper aux horizons mentaux du conformisme. C'est, sans doute, ce qui fait la valeur de son apport dans le débat permanent sur l'avenir de notre monde.

Demain, le gouvernement mondial ?

Les chiites

Le mondialisme passe d'ordinaire pour une utopie un peu naïve ; tout au contraire, c'est une nécessité qui répond aux impératifs les plus réalistes du monde contemporain. C'est ce que montre ici Louis Périllie en décrivant l'évolution qui conduit à l'unité fédérale du monde et qui fera de la planète une même patrie pour ceux qui l'habitent. A travers l'étude des grands problèmes qui présentent déjà une dimension mondiale : répartition de l'énergie et des matières premières, développement, lutte contre la faim, protection contre la pollution, danger atomique, utilisation de l'espace, exploitation des fonds marins, etc., l'auteur recherche les solutions concrètes propres à garantir les droits et intérêts de chaque peuple. Les structures qu'il propose à notre réflexion s'inspirent du souci de développer la responsabilité à tous les niveaux (commune, région, nation) et d'écarter, dans la gestion des affaires mondiales, toute forme d'hégémonie, d'où qu'elle vienne. Face à la crise morale et matérielle qui revêt des aspects mondiaux, bâtir un nouvel ordre économique, plus juste, édifier une société plus respectueuse de l'homme - deux objectifs inséparables - n'est-ce pas le grand dessein qui s'offre à une jeunesse anxieuse de l'avenir ?

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