Fruit d'une rencontre entre sociologues, urbanistes et agronomes, les actes de ce colloque sont une synthèse originale des relations entre plante et communauté urbaine à l'appui d'exemples européens. Après une étude des statuts et fonctions de la plante dans la ville, cet ouvrage passe en revue les expériences actuelles et marquantes d'utilisation des végétaux comme outil d'aménagement. Les particularités des sites urbains sont également étudiés sur le plan agronomique (sols très artificiels, climat modifié, importance de la résistance au stress).

La plante dans la ville

Depuis une vingtaine d'années, les cultures hors-sol ont connu un grand essor et plusieurs matériaux se sont imposés : les tourbes (pour les plantes en pot et les mottes), les écorces (pour les plantes en conteneur) et les laines minérales (en cultures maraîchères et fleurs coupées). A la fin des années 90, de nouvelles contraintes sont apparues : le classement de tourbières européennes en zones protégées, risquant d'entraîner une interdiction d'exploiter et la réglementation européenne imposant une valorisation des déchets après enfouissement. Ce dernier point remet en cause l'utilisation de substrats comme les laines minérales et oriente les recherches vers des substrats de culture dérivés de déchets, organiques ou non, issus des activités humaines. Reposant sur une étude bibliographique approfondie, cet ouvrage décrit (origine, disponibilité et traitements préalables, propriétés physiques et physico-chimiques, caractéristiques agronomiques, contraintes environnementales) et recense les matériaux de toutes origines pouvant entrer dans la fabrication d'un support de culture. Outil pratique d'information pour les fabricants et utilisateurs de substrats, ce livre intéressera aussi chercheurs, enseignants et étudiants à la recherche de références précises ou d'une vision globale du sujet.

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