Le mot fait sourire, il reste obscur, il ne circule pas dans le grand public, personne n'en use, ni les journalistes, ni les politiques, ni même les psychologues. La chasteté se serait s'abstenir de rapports sexuels ; elle ne concernerait que les personnes consacrées. Celles-ci seraient inhibées, sans aspérités, avec quelque chose en moins. Le sexe donc. Cela ne se dit pas, mais cela se pense très fort. Pour les hommes et les femmes en couple, le mot chasteté évoquerait le retour à un passé révolu, où le plaisir charnel pouvait être considéré comme une faute, une débauche. Et si la chasteté était tout autre chose ? Une valeur pouvant permettre à l'individu d'entendre, sans vouloir posséder, une attitude intérieure qui cultive la bonne distance aux êtres et aux choses. Cette redécouverte de la chasteté a des implications théologiques et religieuses susceptibles d'intéresser tous ceux qui aspirent à suivre le Christ quel que soit leur état de vie. Lucie Licheri, religieuse, théologienne moraliste et Jeannine Marroncle, laïque, thérapeute de couple, dialoguent, dans cet ouvrage destiné à un grand public. De leur situation respective, elles montrent que la chasteté donne une marque particulière à toute l'existence.

La Chastete

Au centre de la vie religieuse, il y a une expérience de rencontre avec Dieu. Celle-ci est fondatrice de l'identité des religieux et religieuses. Qu'est-ce que cela signifie dans la culture contemporaine ? Pour la première fois, des formateurs se sont rencontrés pour analyser les nouvelles vocations. Sans déplorer la crise que traversent les congrégations, les auteurs parient sur les chances de ces nouveaux venus dont les profils ont beaucoup changé depuis vingt ans.

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