Inventaire des sources Depuis le XVIIIe siècle, la France est présente de manière pérenne dans la Corne de l'Afrique et le golfe d'Aden. La large dissémination des nombreuses archives au sein des administrations et des organisations françaises en rend cependant toute étude difficile et complexe. Cet "inventaire des inventaires" consiste en un premier bilan de ce qui, d'un point de vue archivistique, peut exister en France sur le sujet. Conçu comme un guide, il a été établi afin de permettre au plus grand nombre de mener le plus aisément possible un travail de recherche. Il a été également conçu dans un esprit de conservation du patrimoine. Le travail ainsi réalisé consiste en effet à sortir de l'ombre l'héritage administratif, juridique et historique commun de deux nations : la France et la République de Djibouti.

Contribution à l'histoire de la Corne de l'Afrique et du golfe d'Aden - Inventaire des sources

Depuis le XVIIIème siècle, la France est présente de manière pérenne dans la Corne de l'Afrique et le golfe d'Aden. Cet « inventaire des inventaires » consiste en un premier bilan de ce qui, d'un point de vue archivistique, peut exister en France sur le sujet. Conçu comme un guide pour la recherche, il a été établi également dans un esprit de conservation du patrimoine. Le travail ainsi réalisé consiste en effet à sortir de l'ombre l'héritage administratif, juridique et historique commun de deux nations : la France et la République de Djibouti.

Le blocus de la colonie française de la Côte Française des Somalis et plus particulièrement de son port, Djibouti, entre 1940 et 1942, est l'histoire d'une guerre fratricide entre Français libres et Français de Vichy. L'ouvrage de Lukian Prijac explique comment cette "fracture française", s'est déroulée dans ce coin d'Afrique, qui fut tout à la fois terre de naissance de la France Libre mais aussi laboratoire politique de la "Révolution nationale" instaurée par le régime de Vichy. La Seconde Guerre mondiale a commencé à Djibouti en 1935, date du début du conflit italo-éthiopien. Djibouti dut faire face durant cinq ans aux pressions politiques, coloniales et territoriales du gouvernement fasciste de Benito Mussolini qui convoitait le port et le chemin de fer français. Cette période correspond à la militarisation de la colonie (ouvrages de défense, arrivée des troupes) qui servira aussi de base à la résistance éthiopienne. Dès 1941, les Italiens, balayés par les troupes anglo-saxonnes, se retirent du jeu politique régional. Ce sont les Britanniques qui prennent alors l'initiative dans la région avec leurs troupes supplétives comme celles de la France libre. S'instaure alors un sévère blocus terrestre comme maritime de la part des troupes anglo-gaullistes afin de faire tomber la Côte Française des Somalis dans le giron des forces alliées. Face aux restrictions en tout genre, la vie s'organise à Djibouti sous la houlette du gouverneur d'obédience vichyste. En butte à de multiples exactions, soumis à l'arbitraire et à la violence, les victimes de ces années noires ont vécu des expériences particulièrement éprouvantes connu dans la mémoire locale sous le terme de "Karmii", mot décrivant pour la population de Djibouti la période du blocus.

Le blocus de Djibouti - Chronique d'une guerre décalée (1935-1943)

Voici le premier ouvrage sur ce grand commis d'Etat méconnu qu'est Léonce Lagarde, malgré deux carrières dans la Corne de l'Afrique : la première, coloniale, comme gouverneur de la Côte Française des Somalis, et la seconde, diplomatique, comme ministre plénipotentiaire de France en Ethiopie puis conseiller spécial du gouvernement éthiopien à la Société des Nations. "Conquérant pacifique", il sut imposer la politique française sur les hauts plateaux éthiopiens. Il établit territorialement ce qui va devenir en 1977 la République de Djibouti.

Lagarde l'Ethiopien - Le fondateur de Djibouti (1860-1936)

Lukian Prijac nous livre ici le premier ouvrage d'ensemble sur ce grand commis de l'Etat qu'est Léonce Lagarde. Léonce Lagarde est de ceux que l'Histoire a oubliés ou ignoré. Inconnu du grand public en comparaison d'un Lyautey ou d'un Gallieni malgré ses deux carrières dans la Corne de l'Afrique : la première, coloniale, entreprise à Djibouti comme commandant d'Obock puis gouverneur de la côte Française des Somalis et la seconde, diplomatique comme ministre plénipotentiaire de France en Ethiopie puis conseiller spécial du gouvernement éthiopien à la Société des Nations. Les deux se sont immanquablement croisées car il est impensable de travailler sur Djibouti en ignorant l'Ethiopie. Cet homme discret a pourtant eu un destin exceptionnel. Nommé comte romain par le pape Léon XIII sous le nom de "Léonce Lagarde de Rouffeyroux" il sera enfin le "parrain" du dernier négus d'Ethiopie : Haylä-Sélassié Ier. De ses relations intimes avec le ras Mäkwännen ou le négus Ménélik II qui le fera "duc d'Entotto" puis coloniales avec les dirigeants Afars et Somalis, va découler toute la politique de la France dans la corne de l'Afrique et la mer Rouge de 1884 à 1936. "Conquérant pacifique" "principal artisan de l'amitié franco-éthiopienne", il sut imposer la politique française sur les hauts plateaux éthiopiens. Fondateur de Djibouti, il établit territorialement ce qui va devenir en 1977 la République de Djibouti.

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