Crise de l'identité collective, revendications communautaires, évolution des modèles sociopolitiques : autant de problématiques qui, malgré leur actualité et leur apparente modernité, constituaient déjà des défis majeurs dans l'Antiquité. Pour qui s'intéresse à la formation, à la transmission et à l'évolution des formes d'autoreprésentation collective, le monde romain offre de fait un champ d'investigation privilégié, où les diverses communautés politiques, sociales ou littéraires n'ont eu de cesse d'interroger les fondements de leur identité en érigeant des figures modèles ou des contre-modèles. Fruit de réflexions menées pendant plusieurs années à l'ENS de Lyon par le laboratoire junior EMCA (Etude des modèles culturels dans l'Antiquité), cet ouvrage aborde la question de l'histoire des origines de la cité et des grands hommes du passé, des pratiques sociales de la vie quotidienne ou encore de la perception des différents genres poétiques. Patronné par André Laronde, il réunit les travaux de seize chercheurs, littéraires et historiens, qui, par ces regards croisés, lancent des éclairages nouveaux sur la question de l'identité collective dans le monde romain.

Figures de l'identité - Naissance et destin des modèles communautaires dans le monde romain

Crise de l'identité collective, revendications communautaires, évolution des modèles sociopolitiques : autant de problématiques qui, malgré leur actualité et leur apparente modernité, constituaient déjà des défis majeurs dans l'Antiquité. Pour qui s'intéresse à la formation, à la transmission et à l'évolution des formes d'autoreprésentation collective, le monde romain offre défait un champ d'investigation privilégié, où les diverses communautés politiques, sociales ou littéraires n'ont eu de cesse d'interroger les fondements de leur identité en érigeant des figures modèles ou des contre-modèles. Fruit de réflexions menées pendant plusieurs années à l'ENS de Lyon par le laboratoire junior EMCA (Étude des modèles culturels dans l'Antiquité), cet ouvrage aborde la question de l'histoire des origines de la cité et des grands hommes du passé, des pratiques sociales de la vie quotidienne ou encore de la perception des différents genres poétiques. Patronné par André Laronde, il réunit les travaux de seize chercheurs, littéraires et historiens, qui, par ces regards croisés, lancent des éclairages nouveaux sur la question de l'identité collective dans le monde romain.

Ce volume est issu du colloque Columelle et les céréales, organisé à l'Université Jean Moulin-Lyon 3 et à l'ENS de Lyon les 25 et 26 septembre 2018. Cette rencontre inaugure un projet pluridisciplinaire qui se propose de repenser, à l'aune des avancées récentes de la recherche, la question de la culture des céréales et des légumineuses dans l'Antiquité. Rassemblant autour du De re rustica - oeuvre majeure parmi les traités d'agriculture latins - des spécialistes issus de disciplines différentes (philologie, littérature, anthropologie, histoire ancienne, archéologie, archéobotanique, ethnobotanique, ethnologie), cet ouvrage enquête sur les relations complexes que le texte de Columelle noue avec les plantes, les hommes, les objets et les pratiques agricoles. Si l'ouvrage fait indéniablement écho à une expérience acquise sur le terrain, il l'appréhende en fonction d'une grille épistémologique qui est celle d'un lettré de l'Empire romain. Il organise également cette matière selon un programme argumentatif mûrement réfléchi, normatif, destiné à revaloriser l'activité agricole, en montrant ses atouts économiques, mais aussi sa responsabilité dans le maintien d'un équilibre sain entre la terre, ses fruits et ses travailleurs. La lecture de Columelle proposée ici participe ainsi, plus généralement, au renouvellement de l'étude des relations entre les sociétés humaines et "la nature" .

La terre et le grain - Lectures interdisciplinaires de Columelle De rustica, I et II Actes du colloque Columelle et les céréales (Lyon 25, 26 septembre 2018)

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