Creuset de la mémoire, espace de conservation du patrimoine intellectuel, artistique et littéraire, la bibliothèque est un lieu de dialogue avec le passé, mais aussi de création et d'innovation. Croisement paradoxal entre un projet utopique (rassembler la totalité des savoirs) et des contraintes techniques (sélection, classement, conservation, communication des documents...), elle constitue également, et simultanément, un concept immatériel qui donne sens et profondeur aux pratiques de la lecture, de l'écriture et de l'interprétation.
Lieux mythiques, tels Babel ou Alexandrie, bâtiments ou réseaux, les bibliothèques de tout temps jouent un rôle crucial dans la transmission des savoirs et de la culture. À ce titre, elles président à l'élaboration d'un encyclopédisme dont l'ambition est de contenir le monde. Sans constituer, à proprement parler, une histoire des bibliothèques, ce volume parvient, par touches successives, à tracer une carte des usages de la lecture savante, à dégager des lois de la transmission des héritages intellectuels.
Alors que de profondes mutations technologiques transforment aujourd'hui leur équilibre et leur économie, c'est le destin des bibliothèques, précaires et destructibles, qu'interrogent ici les auteurs réunis autour de Marc Baratin et de Christian Jacob.

Le Pouvoir des bibliothèques

L'étude a pour ambition de montrer que ce que les Anciens appellent rhétorique n'est pas un simple catalogue de figures savantes, mais procède d'une réflexion continue et complexe sur la nature et les conditions de la persuasion, et sert de base à toute l'organisation intellectuelle de la vie publique en Grèce et à Rome.

La Rhétorique antique

Conceptions latines du sens et de la signification

Le pouvoir des bibliothèques

Ce livre propose un tableau de l'État romain à partir de sa création au VIe siècle, sous influence étrusque, jusqu'à l'instauration d'une monarchie de fait en 27 av. J.-C. Par grandes périodes, indépendamment du strict événementiel, sont d'abord présentés les principes de la citoyenneté, puis ceux qui régissaient l'oligarchie dirigeante, sénat, magistrats, prêtres, plébéiens riches et chevaliers. Une évolution pluriséculaire mène de la tribu itinérante - avec ses clans spécialisés - à une république organisée suivant le modèle de l'armée et, finalement, à une autocratie bureaucratique qui, tout en conservant le vocabulaire et les exemples de la République, est une monarchie à peine déguisée.

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