Quel est le point commun entre : le dérèglement climatique, le chômage, l'insécurité alimentaire, la démocratie abandonnée par les citoyens, la pollution automobile et la dépendance au pétrole de notre société, l'empoisonnement généralisé aux PFAS et microplastiques, de l'eau, de l'air, de la terre pour fabriquer des produits de tous les jours, les vols, les trafics et les agressions, la course à la croissance, les retraites difficiles à financer, l'immigration, la militarisation du monde, le nivellement par le bas des connaissances ? Le capitalisme ? Hélas non, ce mot nous a fait perdre un temps précieux et n'est qu'un chiffon rouge pour nous détourner de la cause des causes : le monétisme. Exemple concret avec notre "Liberté, égalité, fraternité". Que vaut la liberté lorsqu'elle est limitée par le nombre d'euros, de francs, de dollars dans notre poche ? Que vaut l'égalité lorsque les dés sont pipés à la naissance suivant la grosseur du compte en banque familial ? Et que vaut la fraternité dans une économie en guerre commerciale permanente, même au niveau local ? Il est donc temps et même urgent de députifier notre devise et de parachever 1789, avec des connaissances et sans violence.

Un monde à députifier

Un être se retrouve dans un endroit idyllique, mais après lui avoir présenté les lieux, une voix off lui dit qu'un jour il va disparaître. "Disparaître ? C'est à dire ? " "Poussière redeviendra poussière" lui répond la voix off. Le héros ne veut pas accepter cette finalité tragique et se rebelle. Il se met alors en tête de devenir immortel et après avoir essayé de nombreuses voies sans issue, il finit par mettre au point un robot doté d'une intelligence artificielle. Son éternité est assurée, mais pas du tout comme il l'imaginait...

Asimov s'est planté - L'agaçante intelligence artificielle

Du Code de Hammourabi babylonien datant d'environ 1750 avant notre ère, jusqu'au FMI high-tech actuel, l'humanité n'a cessé de réguler/déréguler l'échange marchand et les monnaies afin que le monde devienne plus serein. Des héros, des intellectuels, des révolutionnaires ont tenté de replâtrer, corriger, réparer cette organisation sociétale qui aujourd'hui détruit humains et environnement. Comble d'une situation kafkaënne, on sait qu'il faut décroître nos consommations mais le système nous l'interdit sous peine d'effondrement. 4 000 ans d'échecs en prétextant que c'est toujours de la faute des autres, doivent nous faire comprendre qu'il n'y a plus d'autre choix que d'abandonner cette organisation. Mais pour aller vers quoi et comment ? Deux auteurs aux parcours différents proposent une autre perspective : passer de l'échange marchand, qui paralyse et engendre des ennemis, à l'Accès qui dynamise et soutient une réelle coopération. Thomas More (1516), Edward Bellamy (1887), Denis Blondin (2003), (...) avaient déjà émis l'hypothèse, mais c'est la première fois dans l'histoire de l'Humanité que nous avons à la fois l'expérience, le savoir, la technologie et l'aiguillon du danger pour effectuer cette avancée.

Description du monde de demain ; un monde sans monnaie ni troc ni échange, une civilisation de l'accès

Après un entretien avec des responsables du département de la justice, un déradicaliseur est autorisé à communiquer avec un détenu. Un dialogue va s'engager, parfois brutal, mais les deux personnages vont ainsi parler de presque tout, sans tabou, quitte à remettre en question l'impensable...

Le déradicaliseur

Tout débute par une simple discussion à refaire le monde lors d'une soirée entre amis. Face à la pollution, à l'inertie des politiques et à l'étouffement du monde économique, Joanne évoque une "idée folle" rapidement moquée par la majorité des personnes présentes. Pourtant deux garçons décident de la rejoindre et ensemble ils participent à une élection... Echec... Mais ils n'abandonnent pas. Joanne et un groupe d'amis construisent leur solution : un village post-monétaire. Folie. Car les opposants à un tel changement, sortent leurs armes et ne respectent personne. Et bien sûr la nature humaine, gangrénée par le poids d'une certaine culture, complique l'avancée d'un tel projet. Malgré tout, aidée par le fait que la société est en faillite, et que la Nature rappelle à l'ordre l'humanité par son déchaînement climatique, Joanne et ses acolytes finissent par changer la face du monde. Mais à quel prix...

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