La virtuosité mérite-t-elle l'immense faveur dont elle bénéficie de la part du grand public ? Est-elle, au contraire, l'agent de perversion du goût contre lequel, périodiquement, depuis Saint-Augustin, s'élèvent tant d'impitoyables censeurs ? C'est l'un des problèmes que l'auteur du présent livre a tenté de résoudre. A cet effet, il esquisse, à larges traits, l'histoire de la virtuosité à travers les âges, avec ses alternances de périodes créatrices et de stagnation, son influence tantôt stimulante, propre à susciter des formes nouvelles, tantôt néfaste, lorsqu'elle borne ses ambitions à exploiter les clichés brillants et creux dont les auditoires font leurs délices aux époques de décadence. Autour de ce sujet central sont groupés divers chapitres qui tous s'y rattachent étroitement : sur les concerts, les chefs d'orchestre, les instruments, quelques virtuoses exceptionnels par le talent, l'âge (enfants prodiges), l'originalité (parmi eux, des excentriques tels que Jarnowick, Alexandre Boucher, Paganini considéré sous cet angle, tel qu'il apparut à ses contemporains) enfin leurs juges qualifiés, les critiques. Ce petit livre se présente sans le moindre appareil d'érudition, destiné qu'il est, non aux musicologues, mais à quiconque s'intéresse à la musique et à ceux qui en sont les propagateurs. Toutefois, il ne contient rien qui ne provienne de sources incontestables.

Le monde des virtuoses

Petit lexique des termes musicaux

Dans la collection "Formes, écoles et ouvres musicales", Marc Pincherle - dans cet ouvrage paru en 1948 - nous rappelle l'histoire des orchestres de chambre qui se produisent journellement dans nos salles de concerts. Mais il existe une assez grande variété d'orchestres de chambre, tous réductibles à deux types extrêmes. L'un est une reviviscence de l'orchestre de cour du XVIIIe siècle, en fait, celui de la symphonie classique : un groupe d'archets prépondérant (le quintette doublé ou triplé), auquel s'ajoutent les bois et petits cuivres, dans la proportion retenue par Riemann. L'autre est une extension des formations de musique de chambre, comme le quatuor, où chaque instrument est soliste.

L'orchestre de chambre

Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.

Les instruments du quatuor

Jean-Marie Leclair (1697-1764) est un des musiciens qui aura marqué son époque. Virtuose du violon, son rôle en tant que compositeur n'en est pas moins éminent : il déborda du cadre de la musique de chambre pour réaliser la fusion des goûts français et italien et contribua puissamment à l'élaboration en France de la symphonie préclassique.

Jean-Marie Leclair - Sa vie - Son oeuvre. Discographie

Le violon

Ce livre historique peut contenir de nombreuses coquilles et du texte manquant. Les acheteurs peuvent generalement telecharger une copie gratuite scannee du livre original (sans les coquilles) aupres de l'editeur. Non reference. Non illustre. 1922 edition. Extrait: ...Fasch ( 16881758), Telemann (1681-1767 dont la renommee de son vivant eclipsait celle de Bach, et a qui l'on doit d'innombrables ouvertures avec violon principal, des sonates en trio tombees dans un injuste oubli; Georg-Friedrich ilaendel qui allie, dans les belles sonates a un ou deux violons et basse (ecrites entre 1710 et 1730), les brillantes qualites italiennes et le grandiose de son propre style dramatique. La contribution de J.-S. Bach est plus importante encore; qu'il nous suffise de rappeler toute cette floraison instrumentale de la periode de Kothen (1717-1722) a laquelle nous devons, pour citer les plus connus, les concertos en la mineur, en mi majeur, en re mineur (a deux violons) de mome coupe que ceux de Vivaldi, mais d'une trame plus serree; il en faut mettre hors de pair les mouvements lents, ou l'ecriture contrapuntique parfois cede le pas a l'ample melodie accompagnee, dont le lyrisme s'empreint d'une humanite et, tout a la fois, d'une grandeur inegalable; les six sonates pour clavecin et violon, desquelles, contrairement a l'usage, la partie de clavier est completement realisee; enfin les trois sonates et trois Partite pour violon seul ou Bach, se souvenant du temps ou, violoniste a Weimar (1703), il avait pu entendre Johann von Westhoff, renoue la vieille tradition polyphonique allemande, et realise des chefs-d' uvre d'une intensite expressive et d'une perfection de forme auxquelles nul compositeur n'a jamais atteint avec ce minimum de moyens. Si maintenant nous...

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