J'ai cherché ma bien-aimée dans les fêtes de vermicelle dans les éclats de rire en crécellemais je ne l'ai pas trouvée

Ma bien aimée

Plus tard, je n'aurai jamais de poils dans les oreilles.
Plus tard, je n'aurai jamais de fausses dents ni de rides... plus tard.

Jamais

Quand il n'y a pas de nuages, le ciel est tout bleu, il fait beau. Et quand il y a des nuages, de merveilleux nuages, il fait plus beau encore.

La tête dans les nuages

D'assiette en assiette, de table en table, avec un savoureux sens du détail, Marc Solal dévoile les émotions qui se nouent autour des « petites faims ». En un bouquet de textes courts et délicats, il évoque la violence des passions, le désir, la haine, l'ambition ou la solitude. Dans une prose émouvante, drôle, parfois absurde, il n'hésite pas à adopter le point de vue du homard, à déplorer le suicide d'un poisson rouge. Il sait nous mettre l'eau à la bouche et le vague à l'âme. En bonus, les vraies recettes des plats consommés dans les nouvelles. Et on se demande alors qui l'emporte, du gastronome ou de l'écrivain.Marc Solal, né en 1952, est artiste plasticien et écrivain. Il a notamment publié Tout est beau (Hachette Littératures, 2008).

Petites faims

Avec le petit abat-jour de la lampe du salon posé à l'envers sur ma tête, j'ai fait une couronne.
Avec une grande louche argentée, j'ai fait un sceptre. Et avec le châle rouge de ma mamie, j'ai fait une cape. Je voulais être roi.

Le petit Roi

Avec le petit abat-jour de la lampe du salon posé à l'envers sur ma tête, j'ai fait une couronne. Avec une grande louche argentée, j'ai fait un sceptre. Et avec le châle rouge de ma mamie, j'ai fait une cape. Je voulais être roi.

Le petit roi

Les prairies, le sable, les arbres, l'eau, les rochers, les bêtes, les hommes, tout se transforme, toutes les formes, tout apparaît, tout se découvre quand on a tant envie d'un ami

Ami, Ou Es-Tu ?

C'était un enfant au visage blanc, blanc comme la neige. Au corps tout blanc de même

L'enfant de la neige

Doubles vies se fonde sur un principe simple : un même portrait photographique est présenté vis-à-vis de deux curriculum vitae absolument dissemblables, l'un réel, l'autre imaginaire. Dans quelle mesure notre savoir influence-t-il notre vision ? Doit-on penser, au regard de ces parcours, que tout est possible ou que tout est contraint ? Quels événements orientent nos vies, et quelle apparence ont-elles, résumées en quelques dates ?

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