Le Mystère du Christ Crucifié et Glorifié

Dialogue entre un catholique et un protestant Pour les chrétiens, la division entre les disciples du Christ ne peut être qu'une division intolérable ; car la prière du fils au Père demande que ses disciples s'aiment dans l'unité, comme Lui aime le Père et comme le Père l'aime "pour qu'ils soient un comme nous sommes un" (Jn, 17, 22). Ce désir de l'unité, que l'Esprit. Saint a fait sentir déjà depuis de nombreuses années à beaucoup de chrétiens, a pris avec le Concile Vatican II une nouvelle intensité et un caractère très impératif. Arriver à se connaître vraiment, après de longues années de séparation, est certes une tâche difficile. On sait tous les préjugés qui peuvent exister entre catholiques et protestants - préjugés du reste presque inconscients - et qu'une charité fraternelle véritable ne peut accepter. Elle demande au contraire que l'on se connaisse loyalement, en toute vérité, dans le respect mutuel de la conscience de l'autre - ce qui ne peut se faire que dans la lumière de Celui que nous reconnaissons comme l'Unique Lumière, l'Unique Vérité. Tout dialogue entre protestants et catholiques qui ne se ferait pas dans cette lumière risquerait de diviser encore plus ou de rapprocher d'une manière purement psychologique, risquant de diminuer la vérité sous prétexte d'amour fraternel. Mais celui-ci, nous le savons, ne peut exister que dans la Vérité de l'Esprit Saint. Le présent dialogue n'est pas un dialogue de spécialistes d'oecuménisme, discutant sur des questions théoriques et historiques ; c'est avant tout la rencontre de deux chrétiens, de deux "pasteurs" ayant des formations et des fonctions très différentes, mais vivant l'un et l'autre leur vie chrétienne avec le plus d'intensité possible, et désireux, dans la charité fraternelle, de saisir avec plus de loyauté les grandes intentions chrétiennes qui les animent. Albert Finet. Pseudo : Jean GOUJERV AL. Pasteur de l'Eglise réformée de France, directeur de l'hebdomadaire protestant Réforme, Albert Finet est né à Marsauceux (E. -et-L.) le 1er mars 1899. Après avoir suivi les cours de l'école alsacienne puis de la Faculté de théologie protestante et de la Sorbonne (lettres) à Paris, il complète ses études par un stage à l'école biblique de Jérusalem. En 1928, il se marie avec Mlle Madeleine Tanon (six enfants : Françoise, Jean-Louis, Olivier, Bertrand, Martine, Etienne). Pasteur de l'Eglise réformée à Evreux, puis à Montrouge, aumônier de la marine (1939-1940), il a été secrétaire de rédaction de la revue protestante Foyer et Vie. En 1945, il fonde l'hebdomadaire Réforme pour répondre à un besoin : le protestantisme manquait d'une tribune, d'un moyen d'expression, qui, tout en étant d'inspiration religieuse, traite de tous les sujets sur un plan humain ; qui soit, dit le pasteur Finet, "une prise de vue sur le monde contemporain, à partir de notre choix fondamental" . Sans rien abandonner de la tradition protestante, Réforme reste profondément oecuménique. Sur le plan polit

Le mystère de l'Eglise

Ce dialogue entre un métaphysicien et un mathématicien montre combien est essentielle la transversalité des points de vue permettant d'englober les résultats d'une science qui a plus produit de changements sur la conception du Monde que tous les siècles précédents. Le philosophe est amené à interroger le scientifique sur son activité tandis que le scientifique explicite la réalité de son travail. En effet, la vulgarisation scientifique est trop souvent une parodie du travail du savant et mène à une sorte de mythologie qui véhicule des fantasmes chez le non initié.

Le manteau du mathématicien - Science et philosophie

Mère Teresa a demandé au Père M.-D.Philippe d'étudier les axes mystiques et théologiques qui se dégagent du dernier cri de Jésus au Calvaire (affiché dans les chapelles des Missionnaires de la Charité). Ce texte propose à tout chrétien une vie d'action, habitée par la contemplation du mystère du Christ glorifié, livré pour le salut de chacun. Des chapitres clés sur le rôle de Marie dans le mystère de l'Eglise.

J'ai soif,  JN 19,28

A la suite des Pères de l'Eglise et de saint Thomas d'Aquin, le père Marie-Dominique Philippe regarde chaque béatitude comme le fruit d'un des dons du Saint-Esprit. Car si les béatitudes évangéliques nous font d'abord découvrir " Jésus à la Croix, Jésus Sagesse d'amour, Jésus dans la gloire ", si elles sont en quelque sorte " sept grandes avenues qui nous conduisent progressivement vers le mystère de Jésus ", elles saisissent aussi l'homme dans tout ce qu'il est : " vécues en premier lieu au plus intime de notre coeur, elles demandent de saisir toute notre vie, tout notre être ". Dans cette lumière, le père Marie-Dominique Philippe montre également comment les athéismes contemporains sont une caricature des béatitudes. Malgré leur pauvreté intellectuelle, ces idéologies sont animées par " une soif de bonheur, une soif de redécouvrir une dimension qui semble niée, une soif de libérer l'homme ". Elles nous obligent ainsi à mieux comprendre la force et la profondeur du christianisme dans son regard sur l'homme : " ce n'est que dans la lumière des béatitudes évangéliques que nous pouvons saisir, avec toute l'acuité voulue, ce que Jésus veut nous donner ", un véritable bonheur ; car les athéismes contemporains sont, en réalité, des anti-béatitudes.

Les béatitudes évangéliques - Une lumière chrétienne sur l'athéisme contemporain

Saint Thomas docteur: témoin de Jésus

L'Étoile du matin - Entretiens sur la Vierge Marie

Suivre l'agneau

Marie est pure créature.
La miséricorde l'enveloppe donc dès le point de départ, totalement et complètement ; toute sa vie elle ne cesse de recevoir en plénitude la miséricorde du Père. Cette miséricorde est destinée à l'introduire dans l'amour, mais c'est un amour qui prend une nuance spéciale, car lorsque l'amour de Dieu est communiqué à une créature, il prend nécessairement la forme d'un amour de miséricorde.
Marie nous est donnée comme Mère, donnée pour que nous vivions le même mystère qu'elle.
Si nous comprenons comment Marie est cette miséricorde du Père personnifiée pour nous, nous aurons en quelque sorte la clef pour pénétrer dans toutes les miséricordes du Père et pour en vivre. On ne peut pas vivre de la miséricorde du Père d'une façon totale, plénière, si on ne vit pas en Marie, si on ne réalise pas cette intimité plénière avec elle.
Par elle, nous pouvons comprendre sa coopération intime au don du Père dans la foi, l'espérance, l'amour, et saisir le sens authentique de la contemplation chrétienne.
Elle est la voie royale qui mène à la compréhension efficace du don de Dieu.

Trois mystères de miséricorde ; immaculée conception, présentation, annonciation

Les Trois Sagesses: Entretiens avec Frédéric Lenoir

Un feu sur la terre

Si l'Évangile nous rappelle combien Jésus a aimé les enfants, les a accueillis, les a pris en exemple pour notre vie divine, n'est-ce pas qu'il y a quelque chose à découvrir dans la grâce de l'enfance évangélique ? Elle nous ouvre les portes du Royaume des Cieux. Et Jésus lui-même a été « l'enfant » par excellence, celui qui nous révèle le Père par sa filiation divine.
Dans ces conférences, le père Marie-Dominique Philippe, en théologien, nous apporte un regard de sagesse sur le mystère de l'enfant, au-delà du regard psychologique si souvent développé aujourd'hui. Le père Philippe nous introduit ainsi dans une recherche qui nous aide à recevoir dans la foi ce que Jésus dit quand il nous appelle à redevenir comme des petits enfants pour entrer dans le Royaume des Cieux.
De la naissance de l'enfant (sa naissance à la vie humaine comme sa naissance à la vie divine), c'est toute sa croissance qu'il faut ensuite regarder : chaque moment a son importance, sa grâce propre, pour que l'enfant devienne une personne humaine, responsable de sa vie, de ses actes, et de sa foi chrétienne.

L'enfant et son mystère

Le Mystère De Joseph

Le père Marie-Dominique Philippe, dans ces pages, s'appuie sur quelques grands passages de l'Ecriture afin de fonder une théologie du mariage et de la famille. Il apporte une lumière à la fois philosophique et théologique sur l'amour mutuel des époux, un amour réciproque qui implique le choix de la personne de l'autre, l'engagement, la fidélité. Un amour source d'une fécondité, à la fois naturelle et spirituelle. Un amour sanctifié par la grâce du sacrement de mariage. Se posent alors toutes les questions liées à la croissance de l'amour, à l'éducation, à la vie chrétienne des époux et de leurs enfants, à la fidélité au temps de l'épreuve... Au coeur de cette recherche, le mystère de la Sainte Famille vient éclairer d'une manière particulièrement forte tout ce qui est vécu dans une famille humaine. " Dieu, en s'introduisant dans une famille, la transforme et lui donne ses dimensions plénières. " C'est pourquoi le mystère de la Sainte Famille aide à " comprendre la grandeur de la famille, et à comprendre combien la famille, dans la lumière de la sagesse de Dieu, touche un absolu. "

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