Changer la société, cela a-t-il encore un sens ? Poser cette question, c'est se demander si la politique en général et la gauche en particulier ont encore une raison d'être. Peut-on rêver à une société du vivre ensemble ? Peut-on bâtir d'autres rapports sociaux ? Peut-on agir pour un autre monde ? Ou bien est-ce illusoire et faut-il se plier aux exigences des marchés financiers ? Le traumatisme du 21 avril 2002 a marqué la vie politique française durablement et il serait trop facile de tourner la page. Pour ne pas courir vers de nouvelles déceptions, il faut plus que jamais en tirer toutes les leçons. Depuis ce jour, le Parti communiste a affronté les questions qui lui étaient posées et cherché à remettre la politique sur la place publique afin qu'elle devienne l'affaire de tous. Son idée ? Il faut qu'émerge une véritable alternative politique, et elle ne pourra pas se bâtir sans le peuple. Pour que l'espoir remonte la pente, pour battre la droite durablement, pour contrer les logiques libérales et capitalistes, pour répondre aux besoins et aux aspirations, il faut du courage et de l'audace. Comment faire ? Marie-George Buffet, dans des échanges profonds et vifs, prend le temps de s'expliquer. Loin des fausses révélations et des petites phrases, on lui retrouve ce parler-vrai et cet humanisme qui sont sa marque de fabrique.

Un peu de courage !

Organisé à l'initiative des conseils de la jeunesse, le festival de la Citoyenneté a reçu le soutien du ministère de la Jeunesse et des Sports. " Par leur mobilisation, leur énergie créatrice, les actrices et les acteurs du festival prouvent que la jeunesse ne peut se résumer à l'idée déformée qu'en donnent souvent les miroirs de notre société. " C'est en ces termes que Marie-George Buffet, ministre de la Jeunesse et des Sports, présentait le festival en 2001.
Année après année, le festival de la Citoyenneté devient un rendez-vous incontournable, et pour tous les jeunes l'occasion d'aborder les questions de fond sur la citoyenneté, son exercice, ses définitions.
Le premier, en 2000, fut consacré aux rapports entre les jeunes et les institutions, celui de 2002 a abordé la problématique de l'autonomie des jeunes, quant à celui de 2001 il avait privilégié le thème de la participation des jeunes dans la vie publique. Plus de 2 000 projets ont ainsi été labellisés.
Une vingtaine d'entre eux vous est présentée dans cet ouvrage, donnée à voir par les photographes du bar Floréal et commentée par l'écrivain Jean-Louis Sagot-Duvauroux.

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