En juin 40, lorsque les habitants de nos petites bourgades virent afficher sur les murs de leurs mairies un avis à la population du territoire occupé, ils eurent grand-peine à comprendre ce que cela pouvait bien vouloir dire.

Peut-on être occupé sans avoir vu l'occupant ? Mais on devait bientôt les connaître davantage ! Bientôt il y eu la résistance, les maquis et ses héros.

Fends la bise ; scènes du maquis breton

Annaïk Le Léard est née à Guitté, dans les Côtes d'Armor, le 14 juin 1892 et est décédée le 21 janvier 1972 à Saint-Jacut de la Mer. Fille d'instituteur, institutrice elle-même et femme de lettres, elle passa son enfance dans la commune de Saint-Hervé, dans les Côtes d'Armor, où son père, Monsieur Le Bail, enseignait et où ses parents sont inhumés. Annaïk Le Léard avait, en 1971, fait don de son champ à la commune de Saint-Hervé, pour aménager un terrain de sport pour les enfants des écoles. Annaïk Le Léard, elle, repose à Saint-Jacut de la Mer, sa presqu'île d'adoption. Elle se maria, en 1915, à Monsieur Émile Le Léard (un ami d'enfance), qu'elle eut la douleur de perdre en 1926, alors qu'il était directeur d'école à Uzel. Annaïk Le Léard a consacré toute sa vie à la poésie et aux enfants ; elle a fait d'une de ses anciennes élèves sa fille d'élection, Aimée Delépine-Le Léard d'Yvignac, où Madame Le Léard enseigna de 1926 à 1949. Annaïk Le Léard, avait été promue officier d'Académie comme femme de lettres, en 1935, et officier de l'Instruction publique.

Notre Bretagne

Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.

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