Les états dépressifs représentent une des affections les plus fréquentes en psychiatrie. Et la pratique quotidienne aussi bien que les études épidémiologiques notent la fréquence double de la dépression chez la femme. L'éventualité d'une vulnérabilité biologique chez cette dernière reste cependant une Interrogation et de nombreuses études n'ont pas mis en évidence de perturbation hormonale spécifique. Tout au plus peut-on noter des facteurs de risque sociologiques plus importants pour les femmes que pour les hommes. Le Pr Ferreri et deux de ses collaborateurs proposent dans cet ouvrage une Information claire et détaillée qui permettra au médecin - Interlocuteur privilégié de la patiente déprimée - et de façon générale à tous les Intervenants de la santé, de reconnaître ces troubles dépressifs au féminin et de mieux en comprendre le mécanisme. Sont ainsi décrites successivement toutes les manifestations dépressives qui peuvent jalonner la vie d'une femme : du trouble dysphorique prémenstruel aux réactions émotionnelles engendrées par la survenue d'un cancer du sein ou de l'utérus, en passant par toute la période de la périnatalité dont les états - grossesse, accouchement, post-partum - sont particulièrement étudiés ainsi que les retentissements possibles sur le comportement du bébé. Les premiers chapitres du livre auront donné au préalable quelques points de repère sur les expressions des dépressions et les moyens de les évaluer. Enfin, un choix de stratégies thérapeutiques en regard de chaque situation complète l'ouvrage qui devient ainsi un précieux outil de travail.

La dépression au féminin

Le dictionnaire de l'anxiété

Paradoxalement, l'anxiété et certains anxiolytiques exercent un effet délétère sur les fonctions cognitives, notamment la mémoire. Le symposium  " Anxiété, anxiolytiques et troubles cognitifs " a permis de confronter de nouvelles données expérimentales et cliniques, qui éclairent la physiopathologie de tels troubles mnésiques. L'enjeu est d'importance: en effet, si la pathologie anxieuse est susceptible de nuire aux performances cognitives d'un individu, il convient de ne pas les aggraver par l'anxiolytique choisi. Approche moderne de l'anxiété, la psychopathologie cognitive attribue aux dysfonctionnements cognitifs un rôle essentiel dans l'apparition et le maintien des états psychopathologiques. Ainsi, l'anxiété se traduit par le traitement préférentiel des informations négatives et parasite la pensée de l'anxieux.
Un élément essentiel du contrôle de l'anxiété est le GABA, neurotransmetteur inhibiteur dont l'activité est liée à la conformation allostérique de son récepteur le complexe GABA. Divers ligands de ce complexe peuvent moduler l'activité inhibitrice du GABA : c'est le cas des benzodiazépines, des barbituriques ou de l'étifoxine, mais aussi des neurostéroïdes, voie de recherche prometteuse pour la correction des troubles cognitifs. Compléments de ces données neurobiologiques, les modèles expérimentaux illustrent clairement qu'une anxiété modérée favorise l'apprentissage, tandis qu'une anxiété plus importante perturbe les fonctions mnésiques. La psychopharmacologie cognitive permet, quant à elle, de mieux cerner les liens complexes existant chez l'homme entre les benzodiazépines et la mémoire. Cette approche cognitive des liens existant entre anxiété, anxiolytiques et troubles cognitifs, intégrant les données de la psychopathologie cognitive, de la pharmacologie expérimentale et de la clinique contribue ainsi à identifier des molécules anxiolytiques originales, capables d'améliorer une pathologie anxieuse invalidante sans perturber le fonctionnement cognitif.

Anxiété, anxiolytiques et troubles cognitifs

Il est diverses façons d'envisager l'anxiété. Le présent ouvrage aborde différents éclairages de l'anxiété et de la pathologie anxieuse. Outre les descriptions cliniques, il présente les courants de pensée qui ne sont pas opposés mais complémentaires dans leurs approches psychologique, comportementale, cognitive, biologique.
Le lecteur pourra embrasser un vaste panorama des hypothèses pathogéniques et étiologiques proposées. Il sera suffisamment averti pour aborder avec compétence et profit les aspects thérapeutiques qui ne sont pas exclusifs les uns des autres, mais indiqués en fonction de la singularité du sujet, de l'expression et de l'évolution des troubles.

Les troubles anxieux

Le travail a la particularité d'être source de connaissance de soi, mais aussi de connaissance de l'autre et de reconnaissance par l'autre. Lieu de sociabilité, de saines compétitions et d'épanouissement personnel, le travail peut devenir un lieu de rivalités, de contraintes et d'événements stressants auxquels le sujet devra s'adapter. Contrainte ou fait humain, l'adaptation au travail est de toute évidence un processus important, et conditionne la qualité de l'identification professionnelle de l'individu. Directement confrontée aux pathologies professionnelles, la médecine du travail a clairement compris l'intérêt d'identifier les difficultés qui les provoquent. En effet, face à ces stresseurs, l'anxiété constitue tout comme la peur un comportement adaptatif qui peut être exagéré et se traduire par des manifestations invalidantes. Puisque les événements stressants résultent de l'interaction entre un individu et son environnement, les stratégies de gestion du stress utilisées en entreprise seront dirigées soit vers les stresseurs, soit vers les réactions du sujet. Témoin de la faillite adaptative, le trouble de l'adaptation avec anxiété est une pathologie à laquelle sont confrontés médecins généralistes et psychiatres. Il traduit le dépassement des capacités d'adaptation du sujet, et peut entraîner un handicap socioprofessionnel marqué. Récemment reconnu par les classifications américaine du DSM et européenne de la CIM, il concerne le plus souvent des patients actifs confrontés à des difficultés professionnelles. Les différents aspects psychodynamiques de l'adaptation expliquent l'intérêt d'un abord psychothérapeutique de ce trouble. Les thérapies cognitivo-comportementales s'inscrivent dans ce cadre et visent à identifier les cognitions erronées du patient puis à les corriger. Bien souvent, un traitement médicamenteux s'avère nécessaire pour répondre à la souffrance anxieuse et au handicap exprimé par le patient. Dans un contexte professionnel, le respect des fonctions cognitives impliquées dans les processus d'adaptation prend toute son importance. Outre les changements sur les facteurs d'environnement, le fait de favoriser l'adaptation au travail est un élément clé de l'investissement du sujet et de la reconnaissance qu'il y trouvera.

Travail, stress et adaptation. - L'adaptation au travail : contrainte ou fait humain ? - Occasion

Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.

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