Le Prix Pictet utilise le pouvoir de la photographie, tous genres confondus, pour sensibiliser un public international aux enjeux du développement durable, en particulier à ceux qui ont trait à l'environnement. Cette quatrième édition du Prix Pictet depuis la création de cette récompense en 2008 a pour thème "Power" (le pouvoir). Le pouvoir peut être concret, mais aussi abstrait. Il recèle des contradictions. C'est un vaste sujet recouvrant la formidable force de la nature et le pouvoir qu'a l'homme d'exploiter cette force... ou peut-être pas. Cette notion s'étend au pouvoir que l'homme exerce sur l'homme, voire au pouvoir qu'ont les idées de façonner la destinée d'une nation, pour le meilleur ou pour le pire. Faisant preuve d'un orgueil démesuré, nous faisons fi de la sagesse de nos ancêtres en construisant des habitations à proximité de falaises, dans des plaines inondables et sur le littoral. Après quoi, nous sommes choqués de voir les forces mises en oeuvre par la nature pour défier notre bêtise. Nous nous en remettons au pouvoir des raisonnements économiques jusqu'à ce que nous pensions être venus à bout de la surchauffe de l'économie, ce qui s'avère vite illusoire. Malgré cela, nous suivons de manière obsessionnelle les chiffres de la croissance des nouvelles superpuissances économiques que sont la Chine, l'Inde et le Brésil, comme si nous pouvions en maîtriser les fluctuations. Nous nourrissons une foi résiduelle dans le pouvoir qu'ont les systèmes politiques de faire le bien en élevant le niveau de vie, à moins que le pouvoir ne tombe entre de mauvaises mains et ne tourne à la tyrannie, signifiant pour des milliers d'individus le confinement dans des camps de réfugiés, l'exil et l'appauvrissement. Si, comme Gro Haarlem Brundtland l'avait énoncé dans sa formule entrée dans l'Histoire il y a plus de 25 ans, le développement durable est un "développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures de répondre aux leurs", toutes ces manifestations du pouvoir peuvent s'inscrire dans le contexte de la durabilité. Cette quatrième édition du Prix Pictet a réuni des travaux aussi divers que remarquables d'artistes qui nous confrontent aux visages multiples et paradoxaux du pouvoir. Les 201 nominateurs sur tous les continents ont recommandé quelque 650 photographes originaires de 76 pays. Au terme de longues discussions, le jury indépendant a présélectionné douze artistes. Cet ouvrage rassemble les portfolios des douze finalistes ainsi que des photographies remarquables issues des portfolios d'autres candidats. Ces images concourent à un même but : raconter une histoire tour à tour insoutenable et porteuse d'espoir.

Power - Prix Pictet

The theme of the third Prix Pictet is Growth. At once a blessing and a curse, growth, in all its forms, is one of the great conundrums facing humanity in the early decades of the twenty-first century. From the dizzying expansion of our cities with their ever increasing consumption of scarce natural resources to the relentless growth of populations and the need to feed ourselves. So growth is a paradox. Just as it threatens to bring environmental catastrophe, so it improves living standards and health for untold millions around the world. We now face a global crisis in land use and agriculture that could undermine the health, security and sustainability of our civilisation. Meeting these huge new demands will be one of the greatest challenges of the twenty-first century. This paradoxical theme has proved to be a rich source of inspiration to the artists and nominators of the third cycle of the Prix Pictet. Over 450 nominated artists submitted many outstanding images that communicated powerful messages about the devastating impact of unsustainable human enterprise. After much debate, the independent Jury shortlisted twelve artists from eight different countries for the third Prix Pictet. In shortlisting these photographers, it is inevitable that some remarkable individual images from other photographers have been excluded. This book brings many of these photographe together with those made by the shortlisted photographers and, in doing so, presents a haunting testament to the consequences of a headlong dash for growth. Taken together they constitute a compelling call for action. As Kofi Annan, the Prix Pictet's Honorary President, has said, "These images deepen our understanding of the changes taking place in our world, raise public awareness of the scale of the threat we face and the urgency of taking preventative action". The skill, imagination and mastery of form that each of the artists featured in this book brings to their work speaks for itself. What is less obvions is the conviction and, in many cases, the courage with which they have documented the harmful and often irreversible effects of exploiting the Earth's resources and the long-term impact of unsustainable development on communities across the globe. It is these qualities too that Growth intends to recognise. In the words of photographes, critic and Prix Pictet nominator Jôrg M. Colberg, "This is not art for art's sake; it is art for our own sake."

Growth

Opus Dei, Francs-maçons, Templiers, Cathares, Prieuré de Sion, Illuminati, Yakuza, Ku Klux Klan, etc.: ce ne sont que quelques-unes des 150 principales sociétés secrètes qui sont ici passées au crible. Pour la première fois, un ouvrage révèle l'envers du décor des sociétés les plus fermées au monde. Leur histoire, leurs codes, leur fonctionnement, leurs objectifs, mais aussi les dangers qu'elles présentent parfois sont détaillés au fil des pages. Toutes ont en effet un point commun : il y a des choses qu'elles veulent dissimuler au grand public pour atteindre des buts parfois bien inquiétants. Le journaliste d'investigation Michael Benson a enquêté et ouvre des portes habituellement soigneusement fermées... " Si vous avez aimé Da Vinci Code, vous serez passionné par les vérités révélées dans Les sociétés secrètes décryptées. "

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