L'homme à bonne fortune

Réunissant trois pièces, ce second volume du théâtre de Michel Baron propose de redonner un plus large accès à l'oeuvre d'un acteur-dramaturge qui aura été le responsable de quelques-uns des succès les plus durables de la Comédie-Française après la mort de Molière et avant l'avènement de Marivaux.

Théâtre complet Tome 2

Le symbolisme naît à partir du langage quand l'homme prend conscience qu'il est un être irrémédiablement clivé entre nature et culture, conscient et inconscient, masculinité et féminité, idéal du moi et moi idéal ; une sorte d'animal dénaturé à la recherche d'une unité perdue, que lui prête, provisoirement et superficiellement, le symbolique, ce lieu où il tente de "recoller les morceaux", c'est-à-dire retrouver le monde du prénatal, de l'amniotique qui était le Un et pas encore le Deux. Le symbolisme serait-il la marche vers un Principe unificateur, comme le pense l'Eglise catholique, ou la prise de conscience et l'acceptation d'une vacuité lucide comme le suggère la psychanalyse... ?

Le concept de symbolisme entre psychanalyse et religion catholique

Theatre complet tome i

Le meurtre d'Hiram ressemble dans sa mise en scène au meurtre du père de la horde primitive dont parle Freud dans Totem et Tabou, où les Frères peuvent se partager le "pouvoir phallique" de celui qui régnait sur la "horde des fils". C'est ainsi que les fils deviennent "les enfants de la Veuve", unis par la culpabilité du meurtre. Partant de cette similitude, l'auteur, lui-même psychanalyste et franc-maçon, explore les liens pouvant exister entre franc-maçonnerie et psychanalyse, allant jusqu'à s'interroger sur les fonctions d'auto-analyse que permettrait la fréquentation des loges. De même, il montre comment la régularisation par le rite permet à l'adepte de mieux explorer son inconscient et de fonder une éthique. S'appuyant notamment sur les travaux de Jacques Lacan, il explique comment l'analyse du mythe personnel et collectif permet de s'inscrire dans un "ordre symbolique".

Hiram et les enfants de la veuve - (Psychanalyse et Franc-Maçonnerie)

Rares sont dans l'histoire les mouvements religieux qui, prenant naissance dans les débuts du christianisme, auront montré une telle opiniâtreté à survivre, malgré l'hostilité conjointe des catholiques et des réformés. C'est ce que retrace l'auteur dans cet ouvrage sur les unitariens et l'unitarianisme, à travers un rappel historique et une analyse des influences qu'ils auront exercés. L'auteur en évoque les figures fondatrices : Michel Servet, Lelius et Fauste Socin... Il ne cache rien des difficultés rencontrées par ces esprits audacieux, dont certains furent victimes de leur conviction. Au travers de citations choisies, il montre également comment des personnalités aussi diverses que Voltaire, Albert Schweitzer ont été en sympathie avec ce mouvement. En outre, il présente des exemples de rituels unitariens, les différentes organisations existantes en Europe et aux Etats-Unis, et propose une abondante bibliographie. Ce livre fait ainsi le point sur ce mouvement d'une grande tolérance religieuse, et informe de façon complète le lecteur soucieux d'en savoir plus sur un pan méconnu du christianisme. Une lecture utile en des temps où, trop souvent, des adeptes d'une religion se montrent hostiles à ceux qui croient et pratiquent autrement. " Notre Église, est sans credo, non parce que nous ne croyons pas, mais parce que nous ne voulons pas être limités par nos croyances ". (extrait d'un rituel unitarien)

Ses oeuvres

Ses derniers livres