Né en 1921, Erroll Garner avait tout bonnement réinventé le piano, sans en avoir d'ailleurs appris les règles. Autodidacte de génie, il s'était créé un style absolument personnel, d'une simplicité théorique biblique mais d'une efficacité pyramidale : une main gauche qui plaque sur chaque temps un accord bien plein, une main droite qui développe, avec un iota de retard, des phrases chantantes et claires comme le jour. Son « swing » massif, son humour, ses riches harmonies, avaient conquis le grand public. Il était ainsi resté, jusqu'à sa mort en 1977, un grand artiste populaire. En fait, il l'est toujours, à travers ses disques aussi frais qu'au premier jour.

Erroll Garner

Keml, sombre ville citadelle, sur laquelle règne un prince dépravé, c'est là que la sensuelle Olga vient prendre un poste d'enseignante dans le lycée de jeunes filles. Elle pensait fuir son passé, hélas, il va la rattraper. Victime d'un complot machiavélique tramé par celle qui fut son amie de coeur, Olga tente d'échapper à son destin

Kemlö

Kemlö, sombre ville citadelle, sur laquelle règne un prince dépravé, c'est là que la sensuelle Olga vient prendre un poste d'enseignante dans le lycée de jeunes filles. Elle pensait fuir son passé, hélas, il va la rattraper. Victime d'un complot machiavélique tramé par celle qui fut son amie de coeur, Olga tente d'échapper à son destin...

Il ne se passe pas un jour sans qu'on joue quelque part dans le monde son Boléro - qu'il prenait si peu au sérieux - les Tableaux d'une exposition, les Concertos pour piano, La Valse ou Daphnis et Chloé. La musique de Maurice Ravel soulève l'enthousiasme des mélomanes du monde entier sans subir d'éclipse. Rares sont les compositeurs ayant su réunir une telle unanimité. Le génie de Ravel est entièrement contenu dans ce savant dosage de modernité, de proportions classiques, d'expression, de qualité mélodique et de générosité.

Ravel

Ce gentleman à la tête d'œuf continue par la grâce de ses films à conquérir le cœur de jeunes gens dont il pourrait être le trisaïeul. Parce qu'il avait des ailes et parce qu'il chantait comme on rêve tous de le faire sans y parvenir, c'est-à-dire le plus naturellement du monde. Désigné par Balanchine comme le plus grand danseur de son siècle, il traversa celui-ci sans jamais donner l'impression de faire le moindre effort pour plaire, en virevoltant sur les plus belles chansons du répertoire américain, le sourire aux lèvres, et dans ses bras, les stars les plus gracieuses, de Ginger Rogers à Rita Hayworth et Cyd Charisse. Le présent album nous fait revivre, à travers une trentaine de comédies musicales, le plus clair de sa brillante carrière à la scène et à l'écran.

Fred Astaire

Count Basie nous a quittés en 1984. C'était un habitué des scènes françaises, qu'il visitait régulièrement en compagnie de son rutilant big band pour le plus grand bonheur des festivaliers d'été à qui sa silhouette ronde, ses manières bonhommes, sa direction d'orchestre décontractée, son jeu de piano discret, voire laconique étaient devenus familiers. Mais qu'on ne s'y trompe pas: sous cette apparente décontraction se dissimulaient un des plus implacables géniteurs de swing que le jazz ait connu, un chantre intraitable de la vitalité de la pulsation rythmique et un des leaders les plus clairvoyants et exigeants de la musique américaine. Le premier CD offre un panorama des grandes réussites de son orchestre, au sein duquel brillent des solistes qui ont nom Lester Young, Eddie Davis, Buck Clayton, ClarkTerry, Harry Edison, Dicky Wells, Jo Jones, Jimmy Rushing, entre autres, le deuxième est consacré à un sujet trop souvent négligé : Basie pianiste, dont les formidables vertus de mise en place rythmique, la profonde imprégnation dans le blues, et la manière unique de laisser respirer la section rythmique constituent une magistrale leçon de piano " swing " que l'histoire du jazz ne manquera pas de retenir.

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