Le second tome de " Ce pays des étangs : du Méjean à Vendres ", raconte un monde très différent du livre précédent. A l'univers solitaire du Scamandre ou du aux mirages de l'étang de l'Or, succède une zone plus proche des villes à l'habitat ancien et aux populations actives. De Montpellier à Béziers, s'étend, entre le mince cordon littoral menacé par la mer et les premières collines, une zone lagunaire aux facettes diverses et captivantes. Etangs de Pérols et du Méjean bordés au sud par Carnon et Palavas, au nord par l'antique cité de Lattes ; étangs de l'Arnel, du Prévost, de Vic, de Pierre Blanche où se reflète la cathédrale de Maguelonne ; d'Ingril où subsistent les salins de Frontignan *, étang de Thau, vaste bassin célèbre pour ses parcs à huîtres et ses villages pittoresques : la Pointe Courte, qui tourne le dos à Sète, Balaruc, Bouzigues, Mèze, Marseillan ; enfin, entre l'embouchure de l'Hérault et celle de l'Aude, les réserves de Bagnas et de Vendres qui marquent la fin de ce deuxième périple. L'auteur, Loïc Chauveau, ne s'est pas contenté de décrire ce pays, mais l'a aussi incarné en rencontrant ceux qui y vivent : pêcheurs, viticulteurs, ostréiculteurs, archéologues, chasseurs, écologistes... Tour à tour, ces hommes et ces femmes nous parlent de leurs étangs et de leurs combats pour les sauver. Illustré par plus de 160 photographies de Michel Descossy et André Hampartzoumian, ce récit au quotidien, riche d'anecdotes et d'informations, donne vie et couleur à cet univers insolite qu'il importe aujourd'hui de protéger des multiples dangers qui le guettent.

Ce Pays Des Etangs. Du Mejean A Vendres

Ce " rien à laisser perdre " et ce " juste sous la main " constituent les secrets de la cuisine rouergate : nourriture massive et franche du collier, à fricots mitonnés pour emporter la sauce.
C'est le règne des restes rénovés, du confit gagnant à l'ancienneté, des délices du plat réchauffé de la veille.

Table mise en Aveyron

"Les Jeunes cueilleuses Dans leurs petits paniers Font pleuvoir le fruit gras On croirait Bergères occupées A traire dans un jas. Le groussan fait l'ampoule Le vermilhau s'allonge Son pédicule est gras De partout On dirait que l'or coule De l'arbre à chaque goutte." Frédéric Mistral "Les Olivades"

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