Contributions sur Montaigne, Vallès, Larbaud, Ollier, Tournier. Numéro coordonné par la rédaction.

Études françaises. Volume 24, numéro 3, hiver 1988

"Et les femmes" - Dix-huitième colloque des Invalides, 24 octobre 2014

L'histiore littéraire n'est pas seulement le récit distancié du passé, elle est aussi ce qui se réalise au présent, dans des vies où quelque chose s'invente, dans des conversations qui vagabondent, dans des récits qui deviennent des livres, lesquels permettent à des lecteurs de se découvrir et à des écrivains de naître à leur tour. Autour de ces livres, pour eux ou à cause d'eux, tout un réseau se forme, où apparaissent des éditeurs, des libraires, des critiques, des collectionneurs, des marchands, des professeurs... Chacun contribue à sa façon à donner de cette histoire un concert de toutes les histoires dont vit la littérature. Cet ouvrage fait entendre la diversité de ces voix, à travers des entretiens avec Pierre Assouline, Jacques Baron, Olivier Barrot, Thierry Bodin, Michel Butor, François Caradec, François Chapon, Michel Crépu, Jean-Louis Debauve, Michel Décaudin, Michel Deguy, Delfeil de Ton, Jérôme Dupuis, Claude Durand, André Gillois, Nelly Kaplan, Francis Lacassin, Annie le Brun, Joëlle Losfeld, Jean José Marchand, Louis Monier, Maurice Nadeau, Dominique Noguez, Michael Pakenham, Pascal Pia, Claude Pichois, Bernard Pivot, Bruno Racine, Jean Ristat, Jean-Marie Rouart, Josyane Savigneau, Michel Serres, Philippe Soupault, Jude Stéfan et Anne Ubersfeld. L

Aventures littéraires

Curieux curiosa - Onzième Colloque des Invalides, 9 novembre 2007

Des prix - Douzième colloque des Invalides, 31 octobre 2008

La Censure - Neuvième Colloque des Invalides, 16 décembre 2005

Passionné d'éthique et de littérature, Ducasse avait tout du bon élève qui en sait trop pour pouvoir croire longtemps ses maîtres, mais pas encore assez pour ne plus croire les livres. Les maîtres sont des "sceptiques" à la mode du Second Empire, tandis que les livres veulent, disent-ils, lutter contre le Mal. Ils le dépeignent avec ardeur ? Certes, mais c'est par "méthodes", pour mieux vanter le Bien. Excellente tactique, pense d'abord Ducasse, qui veut lui aussi contribuer à cette noble croisade où il voit l'avenir : peignons le Mal sous ses couleurs les plus horribles, et les âmes oppressées ne pourront que se jeter dans les bras du Bien. Voilà, au rebours de ce que l'on a longtemps cru, tout le programme des Chants de Maldoror. Mais des doutes naissent peu à peu. Quelle est donc cette "morale" dont chacun se réclame et que les Chants veulent servir par leurs propres moyens ? Quels sont ces moyens ? Pourquoi ont-ils échoué, nous laissant confondre leur subtil utilisateur avec ce qu'il vomissait : ces "hurleurs maniaques", ces anges du Mal, ces "farceurs au quarteron" dont il voulait précisément la fin ? Telles sont quelques-unes des questions auxquelles ce livre s'efforce de répondre, en relisant pas à pas lesChants.

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