Le sport est parfois présenté comme une grande famille, alors qu'il organise la compétition et la hiérarchisation des êtres, des associations, des villes et des nations. Alors, comment s'y prennent concrètement les acteurs pour conjuguer adversité et solidarité, hiérarchie et égalité, compétition et fraternité ? Ce travail de recherche s'intéresse à l'existence et au poids réel d'une logique domestique présentée comme "naturelle" dans le monde du sport. Quelles valeurs sont convoquées, par quelles catégories d'acteurs ? Quelle est la place des arbitres, de l'élite, du bénévolat, des salariés, leurs rôles et leurs poids dans le consensus institutionnel ? Ce travail de recherche fondamentale d'analyse des justifications des acteurs, en méthode qualitative, repose sur un cadre théorique articulant sociologie du sport et des associations, anthropologie et sociologie morale et politique.

La Grande Famille du Sport - Bénévoles, arbitres, dirigeants, élite, salariés : Sociologie d'un comité régional

L'Aveyron - 12

Tombouctou, nous t'avions imaginée sable, nous te trouvons livre.

Tombouctou - Livre et sable, Précédée de Tombouctou mise à sac

La gestion patrimoniale est à la fois une méthode et un outil d'analyse des logiques d'acteurs sur un territoire ; elle permet d'analyser un territoire sur lequel il existe un conflit de gestion d'un patrimoine commun, pour arriver à un processus de négociation et de gestion concertée de ce patrimoine. Dans le cadre de l'éducation au territoire et à l'aménagement de l'espace, de nombreuses formations de l'enseignement agricole intègrent cette méthode comme outil de sensibilisation et d'apprentissage. Écrit par des formateurs pour des formateurs, cet ouvrage présente le concept de gestion patrimoniale et propose aux enseignants des outils (fiches pédagogiques et jeux) leur permettant de construire et d'animer leurs séquences de formation.

La gestion patrimoniale

L'histoire contemporaine des vignobles du monde n'avait jamais fait l'objet d'une étude spécifique approfondie. Pourtant, seule, cette période récente (XIXe et XXe siècles) permet véritablement de comprendre le panorama du monde vitivinicole actuel. Les XIXe et XXe siècles marquent la longue histoire de la vigne et du vin par l'extraordinaire développement des techniques tant œnologiques que viticoles. Au cours d'une grande partie du XIXe siècle, les réussites viticoles se confirment et renforcent le clivage apparu au siècle précédent entre les grands vins et les produits de consommation courante. Si le dernier quart du XIXe siècle, ouvre une ère d'épreuves pour la viticulture, le dernier quart du XXe siècle est celui de l'élargissement des concurrences dû à l'intrusion de nouveaux producteurs sur le marché mondial. L'ensemble de ces facteurs façonnent les vignobles et influent sur les décisions des vignerons de notre époque. Tout amateur de vin découvrira ainsi au fil de sa lecture, l'explication de la compétition qualitative à laquelle il assiste, et les enjeux du monde viticole du XXIe siècle. Rédigé par un universitaire passionné d'histoire du droit et de la vigne, ce livre bénéficie tout à la fois de la rigueur qui préside au travail des chercheurs et du didactisme de l'enseignant.

Histoire de la vigne et du vin dans le monde XIXe-XXe siècle

Visibles ou cachées, courantes ou dormantes, les eaux sont partout présentes dans le paysage comtadin et jusque dans l'esprit des habitants qu'elles n'ont cessé de tourmenter par leurs mystères, leurs pénuries ou leurs excès. Insoupçonnable, l'eau souterraine surabonde. Elle dort depuis des millénaires entre d'épaisses couvertures d'argile, dans les bassins sédimentaires de Carpentras-Malaucène et de Valréas-Visan. Elle ronge sans bruit le calcaire du Mont Ventoux ou du Plateau de Vaucluse, trahie seulement par les exurgences du Groseau, de la vallée close ou de Notre-Dame des Anges. Elle sature les alluvions des vallées fluviales dans lesquelles les hommes puisent la quasi totalité de leurs besoins. Fallait-il parcourir le Comtat Venaissin historique, cet ancien Marquisat de Provence qui, au treizième siècle et pour un demi-millénaire, passa des comtes de Toulouse au Saint-Siège ; ce territoire entre Rhône, Durance et Berre ? Préférions-nous ce Comtat aux contours flous, géographiquement défini comme une harmonieuse juxtaposition de plaines et de collines entre le Rhône, la Durance et les montagnes vauclusiennes, présentant une incontestable unité géologique, climatique, végétale, culturelle ? Fallait-il adopter l'appellation "Comtat" délimitée par l'INSEE en 1946, entre Rhône, Durance et une ligne brisée passant par Cheval-Blanc, Carpentras et Orange ? En fait, nous n'avons retenu aucune de ces trois définitions. D'abord, parce que Jacques Galas, auteur des "Eaux et Fontaines des pays du Ventoux" (Edisud, 1992), laissant libre cours à son érudition et à son enthousiasme, glissa le long des pentes de son cher "Géant de Provence" jusqu'à s'aventurer dans le domaine des plaines qui ne nous était pas encore réservé. Ensuite, parce que, nous autorisant de ce précédent, nous avons pris la liberté d'annexer la principauté d'Orange et le terroir du Tricastin pour les intégrer à notre Comtat à géométrie variable.

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