Jean Barbier, Julien Vinson, Jean-François Cerquand, Wentworth Webster. En ce XIXe finissant et ce XXe débutant, on les appelle « folkloristes basques ». On dirait aujourd'hui ethnologues ou mieux, « chercheurs ». C'est justement leurs recherches qui les ont conduits au Pays Basque, Cerquand puisant son savoir dans la mythologie grecque, Vinson dans cette Inde aux multiples langues, Wentworth dans les lointaines colonies de Leurs Majestés britanniques, enfin Barbier, écrivain basque érudit. Ils furent les premiers collecteurs des contes et légendes basques, et laissèrent le témoignage de cette identité qui sait si bien cultiver le mystère, le merveilleux, l'imaginaire. Sans cette collecte, c'est justement cet imaginaire basque qui aurait peut-être disparu. Et un peuple pour vivre a besoin de rêver, avec ses légendes, ses mythes, toujours transmis aux plus jeunes par les plus anciens, en basque comme en français. Dans ce livre, Mixel Esteban s'est livré à une minutieuse sélection des meilleurs contes basques. Tout au long de ces pages, vous découvrirez ces récits, parfois étranges, qui décrivent un monde où l'imaginaire cohabite avec une société montagnarde, pastorale, maritime aussi. Un monde où cohabite Basajaun, le seigneur des forêts, sauvage et velu ; Mari la déesse au peigne d'or et aux pattes de canard ; Tartaro, le cyclope aux terribles colères ; les laminak, ces génies dont on ne sait toujours pas s'ils sont hommes ou femmes.

Les contes populaires basques

La barbarie nazie est arrivée au Pays Basque un triste jour de juin 1940. Elle en est repartie en été 1944. Pourtant éloigné des zones de combats et des multiples fronts ouverts par l'Allemagne, le Pays Basque a traversé ces quatre années d'occupation dans la douleur. Région stratégique à cheval sur les Pyrénées et ouverte sur l'océan, le Pays Basque était au coeur de cette histoire mouvementée. Tragique, elle a révélé l'Homme dans tous ce qu'il peut avoir d'inhumain, mais aussi dans tous ce qu'il a de fraternel. Et la fraternité justement, celle qui défend les valeurs de liberté et de démocratie, a gagné la guerre, ici aussi, au Pays Basque. Cet ouvrage révèle cet engagement trop méconnu, souvent oublié, de femmes et d'hommes qui ont su dire "Ez !" ou "Non !". S'appuyant sur un important travail de recherche d'archives inédites et de collecte de témoignages d'acteurs de cette période, Regards sur la Seconde Guerre mondiale en Pays Basque met en lumière des épisodes méconnus comme l'embarquement des soldats français et polonais au port de Saint-Jean-de-Luz, le démantèlement du réseau Nivelle-Bidassoa à Hendaye, la tentative de débarquement allié à Anglet, les rafles de juifs par la police française à Bayonne, les combats des maquuis de Soule. Un livre témoignage.

Regards sur la Seconde Guerre mondiale en Pays Basque

Almanach du Basque 2014

Par sa diversité architecturale, la maison basque se conjugue au pluriel. Elle est influencée par son implantation, selon les vallées, par l'évolution de sa fonction, à la fois d'habitat et économique. L'auteur, Mixel Esteban, est né à Saint-Jean-de-Luz où il a participé au développement d'activités culturelles. Engagé dans la promotion de la langue basque et de la laïcité dans l'enseignement, il milite aussi dans le secteur de l'économie sociale, en présidant un établissement bancaire coopératif. Passionné d'histoire, il est attaché au travail de recherche. En 2007, il a publié un essai, "Regards sur la Seconde Guerre mondiale en Pays Basque" aux éditions Elkar. Journaliste, ancien rédacteur en chef de La Semaine du Pays Basque et de Biarritz Magazine, Mixel Esteban est actuellement chargé de la langue basque à la Ville de Biarritz.

Ses oeuvres

Ses derniers livres