Autant du côté du ministère de l'Industrie que de celui de la PME, on s'affaire en Algérie à multiplier les rencontres avec les chefs d'entreprise, les représentants des organisations patronales, les chambres de commerce et d'industrie et tous les autres acteurs des PME/PM1 pour tenter de trouver la stratégie qui puisse le plus rapidement rendre les entreprises plus compétitives, compte tenu de la concurrence mondiale qui leur est imposée. Les quelque 300 000 PME que compte l'Algérie sont les plus fragiles de l'espace méditerranéen. En conséquence, un programme national a été mis sur pied afin d'aider ces PME à trouver leur place sur un marché de plus en plus mondialisé et donc fortement concurrentiel. L'Algérie se trouve toujours aux prises avec une culture peu favorable à l'initiative et au développement des affaires. En se préoccupant de l'internationalisation des PME, les pouvoirs publics se trouvent confrontés à plusieurs objets dont la définition demeure a priori délicate. L'internationalisation dont il est question dans cet ouvrage repose sur diverses expériences étrangères. Elle constitue un processus multidimensionnel, qui emprunte de nombreux canaux et qui renvoie à de multiples modalités stratégiques.

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