Le palais de Santos, actuelle ambassade de France à Lisbonne, est un joyau patrimonial méconnu dont un des plafonds est orné, depuis la fin du XVIIe siècle, de près de trois cents porcelaines bleuet blanc. Produites en Chine et transportées au Portugal, elles rayonnent sur un fond de bois laqué et doré, composant une voûte céleste éblouissante. Cette fabuleuse "salle des Porcelaines" constitue un précieux témoignage de la hardiesse de l'art baroque portugais et de la fertilité née des échanges entre la Chine et l'Europe. Car l'histoire du somptueux palais de Santos fonctionne comme une brillante invitation au voyage, mais nous permet aussi de comprendre que le choc esthétique provoqué par les magnifiques bleu et blanc chinois eut un impact décisif sur les productions emblématiques du continent européen que sont les faïences de Delft ou les fameux azulejos du Portugal.

Un firmament de porcelaines - De la Chine à l'Europe

Dans la lignée d'un premier volume Bijoux des toits du monde consacré aux ornements de la route de la soie terrestre, cet ouvrage retrace la fascination des pèlerins, voyageurs et marchands, mais aussi diplomates, archéologues et historiens pour les parures d'Orients lointains. Près de deux cent cinquante bijoux conduisent les lecteurs sur les sentiers de la route de la soie maritime, en passant par les royaumes d'Arabie, l'Inde, les grands empires disparus de Birmanie, Cambodge, Viêt Nam et Thaïlande jusqu'à l'Indonésie et les Philippines. Qu'ils soient en ambre, en turquoise, en corail, en or ou en argent incrustés de pierreries, ces joyaux de qualité exceptionnelle, témoins fragiles de l'extraordinaire virtuosité de ces orfèvres anonymes qui immortalisèrent sur de petites surfaces leurs superstitions, leurs croyances comme leurs rêves, révèlent des peuples, des civilisations et des cultures dont la mémoire disparaît. Loin d'être des colifichets futiles, ces coiffes, colliers, pendants d'oreilles, bracelets ou lourdes ceintures orfévrées scandent les grandes étapes de la vie et bien souvent bijoux et talismans aux vertus protectrices ou curatives ne font qu'un. Somptueusement illustré, Bijoux d'Orients lointains emmènera le lecteur au fil des pages à la découverte des bijoux exotiques de l'Asie du Sud-Est insulaire dans une croisière réconciliant archéologie et ethnologie dans les îles paradisiaques de Java, Bali, Sumatra, Nias, Sulawesi, Sumba, Flores et Timor et les Moluques.

Bijoux d'orients lointains

Cet ouvrage, consacré à l'orfèvrerie de la dynastie Liao (907-1125) est une invitation à pénétrer dans l'univers fastueux et raffiné du puissant empire des nomades qidan, situé en Mongolie et dans les provinces du nord-est de la Chine. La centaine de pièces présentées ici inclut des objets de la vie quotidienne et funéraire qui illustrent les importants développements artistiques advenus dans les steppes et les territoires chinois conquis. Les textes présentent l'histoire et la société Liao et révèlent les identités culturelle, politique, sociale et religieuse complexes du peuple qidan.

L'Or des Steppes - Arts somptuaires de la dynastie Liao (907-1125)

A l'occasion de son demi-siècle d'existence, la fondation Baur, musée des Arts d'Extrême- Orient, propose au lecteur un voyage dans la Chine de la dynastie Qing, à travers les célèbres collections des musées Guimet, du Quai Branly, de l'Armée, des Arts décoratifs, du Château de Fontainebleau, de la Bibliothèque nationale de France, de la Bibliothèque de Genève, ainsi que du Victoria & Albert Museum de Londres. Cet ouvrage est principalement consacré aux empereurs Kangxi (1662-1723), Yongzheng (1723-1736) et Qianlong (1736-1796). Il évoque le pouvoir impérial et conquérant, ses rites, le rôle des jésuites dans les sciences et les arts décoratifs, les peintures de cour, les jardins secrets des empereurs mandchous, ainsi que leur rôle de mécènes et collectionneurs. Peintures et gravures impériales côtoient les soieries, les porcelaines, les jades, auxquels s'ajoutent cloisonnés, verres et livres précieux.

Chine impériale : Splendeurs de la dynastie Qing (1644-1944)

Sous la griffe du Dragon - Costumes de cour de la dynastie Qing (1644-1911)

Cet ouvragen consacré à l'orfèvrerie de la dynastie Liao (907-1125) est une invitation à pénétrer dans l'univers fastueux et raffiné du puissant empire des nomades qidan, situé en Mongolie et dans les provinces du nord-est de la Chine. La centaine de pièces présentées ici inclut des objets de la vie quotidienne et funéraire qui illustrent les importants développements artistiques advenus dans les steppes et les territoires chinois conquis. Les textes présentent l'histoire et la société Liao et révèlent les identités culturelle, politique, sociale et religieuse complexes du peuple qidan.

Ce livre, richement illustré, est un outil indispensable pour tous ceux qui s'intéressent à la céramique chinoise et à sa diffusion.
La Chine connaît, dès l'antiquité, un commerce maritime florissant. La collection de l'ambassadeur Charles Müller et de sa femme, initiée lors de leur séjour en Indonésie de 1970 à 1973, comprend près de trois cents céramiques chinoises d'exportation pour l'Asie du Sud-Est, datant du ier au xviie siècle, dont un assortiment rare de porcelaines dite de " swatow ". Cet ensemble exceptionnel, légué à la Fondation Baur, met en exergue l'évolution et le rayonnement de la céramique chinoise, des grès solides du ier siècle de notre ère aux porcelaines translucides et grès céladon des périodes Song et Yuan (XIe - XIVe siècles), jusqu'aux " bleu et blanc " des dynasties Yuan et Ming (XIVe - XVIIe siècles). 
L'introduction approfondie sur le commerce maritime et les routes céramiques en mer de Chine des origines à l'arrivée des Européens, ainsi que les essais en ouverture de chapitre et les notices détaillées, replacent cette remarquable collection dans son contexte historique et artistique. 
Monique Crick, historienne de l'art, experte des céramiques chinoises, a crée en 1998 la Société française d'étude de la céramique orientale à Paris. Elle est actuellement directrice des Fondation Baur, musée des Arts d'Extrême-Orient, à Genève.

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