Château fort de montagne de la fin du Moyen Age, le Haut-Koenigsbourg a appartenu aux principales dynasties du Saint-Empire romain germanique, les Hohenstaufen et les Habsbourg. Démantelé lors de la guerre de Trente Ans, il tombe en ruine. Offert à l'empereur d'Allemagne en 1899, sa rénovation porte l'empreinte des ambitions impériales de Guillaume II de Hohenzollern. Sans jamais oublier l'objectif politique, l'architecte Bodo Ebhardt va s'attacher, de 1900 jusqu'à la guerre de 1914, à restaurer le Haut-Koenigsbourg du XVe siècle en s'appuyant sur une lecture précise de l'architecture encore visible, en s'inspirant du matériel archéologique trouvé sur place et des textes d'archives des XVIe et XVIIe siècles.

The Castle of Haut-Koenigsbourg

Hohkönigsburg

Depuis sa création en 1792 à Strasbourg par Rouget de l'Isle, jusqu'à ses interprétations contemporaines, La Marseillaise tantôt honnie, tantôt portée au triomphe, fait l'objet de nombreuses adaptations. Ce catalogue revient sur la genèse de ce chant et explore les raisons de sa mystification et son impact à l'étranger. Pendant un an, de février 2021 à février 2022, une grande exposition dédiée au chant révolutionnaire devenu hymne national se tiendra dans trois musées de France. D'abord à Marseille, où le chant a trouvé son titre définitif en devenant l'hymne des Marseillais, l'exposition sera inaugurée au musée d'Histoire de Marseille. Ensuite à Vizille, dans l'Isère, au musée de la Révolution française, cette période ayant vu naître et grandir l'hymne en question. Enfin, Strasbourg clôturera la marche avec un "retour aux origines", puisque c'est dans la capitale alsacienne que Rouget de l'Isle compose en 1792 cet hymne qu'il intitule tout d'abord Chant de guerre pour l'armée du Rhin. L'exposition y est organisée par le Musée historique de la Ville de Strasbourg. Cette exposition itinérante et le catalogue l'accompagnant documenteront la personnalité de Rouget de l'Isle et le contexte de création de La Marseillaise, l'itinéraire révolutionnaire du chant et surtout sa postérité à travers le XIXe siècle, au cours duquel il accompagne différentes révolutions (en 1830, en 1848 ou encore pendant la Commune de Paris). Il devient après 1879 un symbole de la France républicaine, mais aussi de la nation lors des conflits mondiaux du XXe siècle. Symbole politique et patriotique, La Marseillaise imprègne pourtant les arts, reprise en musique dans des registres extrêmement divers, d'Hector Berlioz à Serge Gainsbourg en passant par l'introduction du titre des Beatles All You Need Is Love. Egalement source d'inspiration pour les peintres et les sculpteurs (tels Gustave Doré et François Rude), elle traverse également la littérature européenne (chez Victor Hugo, George Sand ou encore en figurant l'une des " Très Riches Heures de l'humanité " chez Stefan Zweig) et bien sûr l'histoire du cinéma avec une scène phare du chef-d'oeuvre Casablanca (1942). En effet, à l'étranger, La Marseillaise est le symbole de la France par excellence. En Europe, elle a suscité en réaction d'autres chants révolutionnaires, mais est aussi devenue l'hymne des révolutions jusqu'à la création de l'Internationale. Aujourd'hui, elle continue à être interprétée, dans des circonstances graves telles que les attentats survenus en 2015 mais aussi dans un contexte sportif plus positif. Adulée ou détestée, La Marseillaise ne laisse personne dans l'indifférence. Le catalogue de l'exposition propose, à travers des essais généreusement illustrés, une synthèse de l'histoire et de la trajectoire de ce chant, des interprétations multiples et des répercussions de l'hymne à l'international. Avec une préface de l'historien Pierre Nora.

La Marseillaise

Château fort de montagne de la fin du Moyen Âge, le Haut-Koenigsbourg a appartenu aux principales dynasties du Saint-Empire romain germanique, les Hohenstaufen et les Habsbourg. Démantelé lors de la guerre de Trente Ans, il tombe en ruine. Offert à l'empereur d'Allemagne en 1899, sa rénovation porte l'empreinte des ambitions impériales de Guillaume II de Hohenzollern. Sans jamais oublier l'objectif politique, l'architecte Bodo Ebhardt va s'attacher, de 1900 jusqu'à la guerre de 1914, à restaurer le Haut-Koenigsbourg du XVe siècle en s'appuyant sur une lecture précise de l'architecture encore visible, en s'inspirant du matériel archéologique trouvé sur place et des textes d'archives des XVIe et XVIIe siècles.

Le château du Haut-Koenigsbourg

Livre en français 2013 François LOYER & Jean des CARS & Bernard HAMANN & Monique FUCHS & Robert CESAR 308 pages, format 24cm x 32cm Le château du Haut-Koenigsbourg est l'un des monuments historiques les plus visités de France avec plus de 500 000 visiteurs par an. Spectaculaire citadelle au sommet d'un piton qui domine la plaine d'Alsace, il est, à plus d'un titre, très réputé. Après des siècles d'une histoire mouvementée qui reflète les convulsions européennes, c'est en 1889 que la ville de Sélestat l'offre, en ruines à l'Empereur d'Allemagne. Guillaume II décide de le reconstruire. Dans l'Alsace-Lorraine occupée, l'émotion est vive et les points de vue s'opposent. Le Kaiser charge l'architecte Bodo Ebhardt de cette monumentale restauration. Après huit années de gigantesques travaux, Bodo Ebhardt, achève l'essentielle de sa mission. Le 13 mai 1908, sous une pluie battante, Guillaume II, soucieux de raviver la mythologie du Moyen-âge et de la Chevalerie, inaugure le château rénové. En 1919, après l'Armistice , le Haut-Koenigsbourg est remis à la France comme palais national, en vertu d'une clause du Traité de Versailles. En 1937, il acquiert une célébrité inattendue : c'est derrière ses fortifications que Jean Renoir tourne son film légendaire "La Grande Illusion" . à ce haut lieu du tourisme, propriété du Conseil général du Bas-Rhin depuis 2007, à ce symbole des échanges frontaliers entre la France et l'Allemagne, à ce grand château, il manquait un grand livre. Le voici. Sa qualité exceptionnelle lui a valu le premier prix de la Décapole décerné par l'Académie des Sciences , Lettres et Arts d'Alsace. "Un album monumental consacré à cette construction mégalomaniaque". Le nouvel Observateur "Un admirable bouquin". Le Monde "L'ouvrage ne néglige rien. Il révèle les parties du château que l'on ne visite habituellement pas [... ] Aucun détail n'est négligé". L'Alsace "Un souci de qualité bibliographique poussé à l'extrême". L'Est Républicain

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