Nad Haumont, cadre et syndicaliste, se trouve en butte aux graves discriminations, que lui inflige l'Association Intercommunale Vacances Voyages Loisirs, et au système liberticide qu'elle symbolise dans l'indifférence, depuis 25 ans. Les dirigeants de cette entreprise parapublique de l'économie sociale, contrôlée par des municipalités communistes et des comités d'entreprise CGT, s'entêteront jusqu'à l'absurde - et aux frais du contribuable - pour imposer leur propre loi et leur propre justice d'appareil, contre celles de la République. C'est la machine à broyer en œuvre à Vitry-sur-Seine, dans le Val-de-Marne, au pays d'un certain Bulldozer... Comment et pourquoi ce microcosme totalitaire perpétuerait-il, avec tant d'arrogance et d'impunité, un autisme social si profond et une schizophrénie politique si destructrice ? On comprend dès lors que la résistance à l'oppression s'organise à VVL et que les conflits s'exacerbent sur fond d'infractions au droit du travail et aux libertés syndicales, comme de soumission protéiforme au harcèlement moral. D'aucuns, interpellés par le sort des fonds publics et celui des principes fondateurs de ce type d'organisme, se reconnaîtront peut-être dans ce récit documenté où l'ubuesque le dispute au rocambolesque et où la vérité dépasse l'affliction. C'est à eux que Nad Haumont s'adresse d'abord et sans fard, comme militant humaniste, pour qu'ils revisitent le terrain émancipateur des valeurs républicaines de liberté, d'égalité et de fraternité, dans le principe du respect des autres et de soi-même.

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