Le musée des Arts décoratifs à Paris conserve 130 tapisseries datant de 1400 à 1600, publiées intégralement dans cet ouvrage, des pièces maîtresses aux plus petits fragments. La variété des ateliers (France, Pays-Bas du Sud, Italie, Allemagne) fait de cet ensemble une collection de référence incontournable, d'un intérêt majeur. La variété des thèmes plonge le lecteur dans l'histoire romaine et les croyances mythologiques et bibliques oit le merveilleux et le fantastique, Chers à l'homme médiéval, ont leur part. Chaque tapisserie décrit un événement dont le récit, le plus souvent mêlé de symbolisme et de figures allégoriques, est analysé. Lorsqu'ils ont pu être retrouvés, les modèles gravés ou les dessins à l'origine des cartons de tapisseries sont reproduits en regard des oeuvres. Y figurent également des pièces appartenant à de grandes colletions étrangères publiques ou privées, soit parce qu'elles sont une partie détachée ou complémentaire d'une tapisserie ou d'une tenture du musée des Arts décoratifs, soit parce quelles leur sont très proches stylistiquement.

Tapisseries du Moyen Age et de la Renaissance - Collection du musée des Arts décoratifs

Héritière de treize siècles d'histoire, l'abbaye Saint-Wandrille conserve une importante collection d'ornements liturgiques créés par son atelier d'art sacré entre 1931 et les années 1950, réunissant de spectaculaires oeuvres textiles et d'orfèvrerie. Faisant écho aux grandes réalisations de l'Art Déco ainsi qu'aux oeuvres d'artistes comme Robert Delaunay ou Edouard Bénédictus, les pièces alors créées par les moines puisent aussi dans la mode profane, notamment dans les créations de grands couturiers comme Madeleine Vionnet ou Jeanne Lanvin. Les oeuvres d'orfèvrerie religieuses témoignent également de l'ouverture de l'atelier liturgique sur la création artistique du moment, les frères collaborant alors avec de grands orfèvres parisiens.

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