"Certains vont chercher le bonheur en Sibérie ou en Alaska, moi je lorgne du côté d'Aubusson, de Saint-Flour et du plateau de Millevaches... Je suis un aventurier de la France cantonale, un explorateur de sous-préfectures." Sans le moindre sou en poche, misant sur la générosité des gens, un jeune aspirant jésuite s'échappe de la ville et de la modernité avec le désir de renouer avec l'élémentaire. Il s'offre une virée buissonnière à travers les déserts du Massif central, une petite promenade de sept cents kilomètres à pied. 

Le chemin des estives, récit de ce voyage, est une ode à la désertion, à la liberté, à l'aventure spirituelle. On y croise les figures de Rimbaud, de Charles de Foucauld, mais aussi des gens de caractère, des volcans, des vaches.

Une certitude se dessine : le bonheur est à portée de main, il suffit de faire confiance et d'ouvrir les yeux.

"Un livre de classe et de grâce" - 

Le Figaro"Un livre simple, profond et léger à la fois, [...] une ode à la liberté qui sonne juste et fait du bien" - 

Ouest-France

Le chemin des estives

Dans une rue de Londres, un soir ordinaire, Richard trouve une jeune fille au sol, blessée. Il la prend dans ses bras, elle est d'une légèreté surprenante. Le lendemain, tout dérape : sa fiancée le quitte, on ne le reconnaît pas, certains ne le voient même plus. Le monde à l'envers, en quelque sorte. Car il semblerait que Londres ait un envers, la « ville d'En Bas  », une cité souterraine où vit un peuple d'une autre époque, invisible pour le commun des mortels. Comme plus rien ne le retient « là-haut  », Richard rejoint les profondeurs.

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