Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.

La nouvelle : stratégie de la fin

La musique, comme science et comme langage, comme art et comme pratique sociale, a participé au courant de l'humanisme. Les hommes de la Renaissance se sont efforcés de retrouver la musique d'Orphée, de Pythagore et de Platon pour atteindre nombre de buts : comprendre les fondements de l'harmonie et adapter la théorie musicale à la pratique des instrumentistes et des compositeurs de leur temps ; reformuler entièrement l'idée de la structure mathématique, harmonique et musicale de l'univers ; partir à la recherche du son, conçu comme la rencontre entre une oreille, une sensibilité et un phénomène physique encore mystérieux. Plus soucieux des effets que des causes, les poètes et les artistes ont voulu atteindre une expressivité parfaite, grâce au mariage de la poésie et de la musique. Et puisque l'on prêtait à cette musique « une vertu secrète et quasi incroyable à émouvoir les coeurs », les réformés, enfin, lui accordèrent une attention toute particulière lorsqu'ils voulurent fonder une nouvelle liturgie et une nouvelle pratique musicale.
Au temps de l'humanisme, la musique est donc au coeur de préoccupations plurielles, et c'est pour rendre compte de cette richesse que ce colloque a réuni des spécialistes venus de plusieurs horizons : littéraires, musicologues et historiens des sciences.
Les Cahiers V.L. Saulnier traitent de la création littéraire au XVIe siècle en faisant alterner étude d'un auteur et étude d'un thème. Chaque volume contient les actes de la journée de colloque qui s'est déroulée au mois de mars de l'année précédente à l'université de Paris-Sorbonne.

Musique et humanisme à la Renaissance

Les Cahiers V.L. Saulnier traitent de la création littéraire au XVIe siècle en faisant alterner étude d'un auteur et étude d'un thème. Chaque volume contient les actes de la journée de colloque qui s'est déroulée au mois de mars de l'année précédente à l'université de Paris-Sorbonne.

Henri Estienne

Etienne Dolet (1509-1546)

« Grands Rhétoriqueurs » : ironique apostrophe devenue nom d'École, mais pour des oubliés, pour des mal aimés de l'histoire littéraire, perdus à la croisée du Moyen Âge et du XVIe siècle... Aujourd'hui, presque vingt ans après Le Masque et la Lumière où Zumthor les tirait de l'ombre et du dédain, les voici pris au sérieux et tels qu'ils se voulaient : virtuosité du langage et recherches esthétiques, morale, politique, vie sociale... en leur temps rien ne leur fut étranger.
La table des matières de ce Cahier est à leur image : on y trouve de tout un peu, mais cette variété a sa cohérence.
Les Cahiers V.L. Saulnier traitent de la création littéraire au XVIe siècle en faisant alterner étude d'un auteur et étude d'un thème. Chaque volume contient les actes de la journée de colloque qui s'est déroulée au mois de mars de l'année précédente à l'université de Paris-Sorbonne.

Grands rhétoriqueurs

À la rencontre de deux siècles, sous Henri III et Henri IV, des poètes obscurs ou illustres, tournés vers Dieu ou séduits par les créatures, ont célébré ces deux amours : pour les dire, ils ont souvent recours aux mêmes images, au même langage, à la même rhétorique... Ce Cahier se voudrait une invitation à les lire ou à les relire à la lumière de ce voisinage.Les Cahiers V.L. Saulnier traitent de la création littéraire au XVIe siècle en faisant alterner étude d'un auteur et étude d'un thème. Chaque volume contient les actes de la journée de colloque qui s'est déroulée au mois de mars de l'année précédente à l'université de Paris-Sorbonne.

Amour sacré, amour mondain ; poésie 1574-1610

Cet ouvrage, au hasard des exemples proposés, s'avoue à double face : d'un côté, pour rire et dédaigner, il révèle les surprenantes métamorphoses de textes illustres ou inconnus ; de l'autre, méritant considération, il exprime la volonté de mettre à portée des lecteurs des textes trop archaïques pour séduire aisément. Entre le pour et le contre, si loin des rigueurs de l'érudition moderne, que dire de tant de libertés ? Les voici à l'oeuvre, sans masque, et l'on peut juger sur pièces...

Les Cahiers V.L. Saulnier traitent de la création littéraire au XVIe siècle en faisant alterner étude d'un auteur et étude d'un thème. Chaque volume contient les actes de la journée de colloque qui s'est déroulée au mois de mars de l'année précédente à l'université de Paris-Sorbonne.

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