Qui était en réalité Richard Sorge ? Pour les uns, le plus redoutable des espions ; pour les autres, un « héros de l'Union Soviétique ». Qui croire et à qui se fier ? C'est afin de résoudre cette énigme historique que Nicole Chatel et Alain Guérin ont décidé d'écrire ce livre. A Berlin, à Tokyo, à Munich, à Washington, à Paris, à Moscou, ils ont, en compagnie de Keitho Ishi, suivi les traces de Richard Sorge. En Allemagne, ils ont retrouvé le seul survivant du réseau, celui que tout le monde croyait mort : Max Klausen. En Union Soviétique, ils ont compulsé des liasses de documents. Au Japon, ils ont entendu les témoins du drame. Et maintenant voici l'histoire de leur enquête et la véritable histoire de Richard Sorge.

Camarade Sorge

Nicole Chatel a eu le privilège de faire plusieurs séjours de longue durée à Moscou, dans des conditions exceptionnelles pour un étranger. Pressentant l'intérêt que ses voyages pourraient présenter, elle décide de tenir son journal au jour le jour. C'est de ces cahiers, commencés en 1960, la veille de son premier départ pour l'U. R. S. S., que sont nés les Carnets Russes. Portraits saisissants, événements vécus, anecdotes drôles ou touchantes, voire même recettes de cuisine, concourent à donner de la vie soviétique une vision « de l'intérieur ». L'auteur sait nous communiquer ses étonnements, ses enthousiasmes, ses émotions, ses déceptions. Et si, de ses aveux même, Nicole Chatel ne peut plus être comme « avant la Russie », le lecteur, en refermant les Carnets russes, ne peut plus voir la Russie comme « avant ».

Carnets russes

Nicole Chatel a eu le privilège de faire plusieurs séjours de longue durée à Moscou, dans des conditions exceptionnelles pour un étranger. Pressentant l'intérêt que ses voyages pourraient présenter, elle décide de tenir son journal au jour le jour. C'est de ces cahiers, commencés en 1960, la veille de son premier départ pour l'U.R.S.S., que sont nés les Carnets Russes. Portraits saisissants, événements vécus, anecdotes drôles ou touchantes, voire même recettes de cuisine, concourent à donner de la vie soviétique une vision « de l'intérieur ». L'auteur sait nous communiquer ses étonnements, ses enthousiasmes, ses émotions, ses déceptions. Et si, de ses aveux même, Nicole Chatel ne peut plus être comme « avant la Russie », le lecteur, en refermant les Carnets russes, ne peut plus voir la Russie comme « avant ».

Des femmes dans la Résistance... Des femmes de toutes origines, de toutes conditions sociales, de toutes convictions... Servantes de ferme, avocates, institutrices, infirmières, ouvrières, étudiantes... Pour elles, pas le moindre doute : il faut chasser l'occupant nazi de France et rétablir la paix, même si l'idée qu'elles se font de l'avenir diffère quelque peu. Au risque de leur vie, à ce prix souvent, elles se donneront totalement à cette lutte, qu'elles ne regretteront jamais, même si elles y laissent des êtres chers, même si les lendemains ne sont pas sans larmes, même si elles n'y chantent pas forcément à l'unisson. Les femmes qui ont participé à ce combat ne seront plus jamais comme avant. Elles ont pris, dans des heures dramatiques, conscience entière de leur responsabilité et du rôle qu'elles pouvaient et devaient jouer, elles ont pris place aux côtés des hommes, une place qu'elles sentaient leur et qui était entière. Et il est significatif que ce soit un résistant comme l'écrivain Jean Cassou, ancien commissaire de la République à Toulouse, qui leur rende hommage dans la préface de cet ouvrage, qui ne groupe que quelques témoignages, parmi tant d'autres.

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