Cette étude montre comment le SPD - le plus ancien parti social-démocrate d'Europe - a permis l'expression politique des femmes et la mise en place d'instances spécifiques. L'auteur retrace l'histoire de la grande organisation féminine marquée par les figures de Clara Zetkin, Rosa Luxemburg, Käthe Duncker et fait apparaître la double dialectique entre oubli et mémoire, continuité historique et ruptures politiques qui caractérise le SPD et son organisation de femmes en particulier. Avec l'exemple de la coalition SPD-Libéraux (1969-1982), elle montre comment les impulsions issues d'un nouveau mouvement social - le féminisme - ont été systématiquement soumises à des contraintes d'ordre politique et institutionnel. Il serait cependant faux de ne voir dans cette évolution qu'une perte de contenus. La social-démocratie allemande qui, en raison des changements intervenus dans la société ne peut plus se concevoir comme parti ouvrier, a fait de la question féminine - comme de l'écologie - un élément central de sa nouvelle programmatique. Dans le paysage politique allemand, le SPD semble le seul parti en mesure de traduire ces exigences dans la réalité.

L'assemblée des femmes - L'organisation féminine du SPD au temps de Willy Brandt et de Helmut Schmidt

Les 39 contributions d'auteurs allemands, autrichiens, français, israéliens et suisses proposent une approche interdisciplinaire de phénomènes d'intolérance dans plusieurs pays européens, surtout après la Première Guerre mondiale. La diversité des méthodes d'investigation tente de rendre compte de la complexité des problèmes qui sont loin d'appartenir à une époque révolue, et ont profondément marqué l'ensemble de la recherche, mais aussi de l'engagement de l'historienne et germaniste Rita Thalmann. Die 39 Beiträge von Autorinnen und Autoren verschiedener Disziplinen aus Deutschland, Frankreich, Israel, Österreich und der Schweiz beschäftigen sich mit dem Phänomen der Intoleranz in Europa, vor allem in der Zeit nach dem Ersten Weltkrieg. Die Variationsbreite der Forschungsmethoden beleuchtet die Komplexität der nach wie vor aktuellen Problemkreise, die die gesamte Forschungsarbeit, aber auch das Engagement der Germanistin und Historikerin Rita Thalmann durchziehen.

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