L’école primaire est aujourd’hui accusée de tous les maux. Elle formerait des générations d’analphabètes. Il serait temps de revenir à « l’école de papa », à l’époque où tout allait bien. Tel est le discours que nous tiennent nos ministres et notre Président depuis cinq ans. Il est temps d’arrêter d’accabler l’école injustement, de fantasmer sur une institution idéale qui n’a jamais existé, de lui adresser des injonctions paradoxales par souci de plaire à tous sans décider de rien. Tout cela, nous expliquent les auteurs, ne fait pas avancer l’école primaire, alors qu’il y a beaucoup de choses à changer, notamment si l’on veut réellement réduire le noyau dur d’élèves qui se retrouvent en grande difficulté à l’entrée au collège. Y parvenir suppose de bien comprendre les problèmes, et de bien réfléchir à la méthode qui permettrait de s’y attaquer. Méthode qui n’est pas seulement une affaire de « technique », mais aussi une affaire politique. Il faut rendre acceptable par le corps social dans son ensemble les réformes nécessaires : parents, élus et, bien entendu, professionnels de l’éducation.

Et si on aimait enfin l'école ! - Parents, élèves, enseignants, ministres...

on sait aujourd'hui que la petite enfance est un stade déterminant dans le développement de l'enfant.
 on mesure mieux l'importance de la qualité de l'environnement social ou linguistique sur la construction de sa personnalité et l'évolution de sa scolarité. même si rien n'est complètement joué à 7 ans et si tout reste possible par la suite, il est essentiel, pour notre société, de garantir à chaque enfant, de sa naissance à l'entrée à " la grande école ", un accueil de qualité, un cadre de vie sécurisant, des relations stimulantes avec des pairs et des adultes...
 il est essentiel de rendre possible, entre la naissance et 6 ans, l'acquisition des compétences motrices, socio-affectives et cognitives qui permettront à chacun et à chacune d'entrer dans la vie avec toutes les chances de son côté.
le temps où il suffisait d'organiser, tant bien que mal, des systèmes de garde ponctuels répondant à des besoins particuliers est dépassé... il nous faut aussi, aujourd'hui, penser une véritable politique de la petite enfance, répondant aux besoins de chaque famille et porteuse, en même temps, d'une véritable ambition collective.
 c'est ce à quoi ce livre s'attache.
coordonné par nicole geneix et laurence chartier de l'observatoire de l'enfance en france, organisatrices en 2006 des premiers entretiens de la petite enfance, cet ouvrage propose une synthèse inédite des questions qui touchent à la petite enfance : il décrit l'état des recherches sur le développement du petit enfant et ses besoins, il explore les différents métiers qui interviennent auprès des petits enfants et montre leur complémentarité, il s'interroge sur les apprentissages vraiment essentiels et la manière de les garantir...
 avant de poser les bases d'une politique nouvelle, ambitieuse, à la hauteur des défis de notre société.
très complet grâce aux apports de chaque auteur, spécialiste dans son domaine, concret et accessible grâce aux témoignages recueillis et aux récits d'expérience, ce livre intéressera, au premier chef, tous les professionnels de la petite enfance, quels qu'ils soient, et aussi, bien évidemment, les élus, les militants associatifs et tous les parents.
un livre à lire d'urgence car la petite enfance, c'est, pour nous tous, l'avenir.
 et l'on ne s'y prend jamais assez tôt quand il s'agit de l'avenir...

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