Comme un sublime esquif... ; essai sur la danse contemporaine

à force de s'appuyer sur la barre on devient un homme du milieu

Effraction

La vie d'une femme « borderline », amoureuse de l'amour. Solaire, incandescente, Blanche puise en elle l'urgence de vivre, enfiévrée, au-delà du senti ment d'abandon et de sa perdition qui l'habitent inexorablement. Dans ce drame sulfureux et sensuel, Olivia-Jeanne Cohen peint le portrait d'une femme libre, éprise, déboussolée par un amour vécu et disparu, qui se brûle, va vers les hommes, se perd, et se perd en eux. C'est à la fois une fuite et une volonté de vie qui s'expriment au paroxysme de sa vie, entre lumière et tragédie.

Blanche

Cet ouvrage est un dialogue entre deux passionnés, l'une écrivain, artiste, ancienne danseuse, l'un musicien et professeur de violon. Les thèmes abordés sont universels et les réflexions qui parsèment l'ouvrage abordent les sujets fondamentaux de l'existence : outre la musique, la littérature ou l'art, c'est une approche de la vie qui afflue au détour de chaque pensée échangée. Rien de rigide donc au cours de ces variations libres, mais des notes de musique tels des airs de jazz qui composent le vaste champ des réflexions intemporelles qui nous animent : la vie, la mort, la passion, l'être au monde, la transmission...

Musique et littérature, dialogue intemporel - Conversations entre deux passeurs d'arts majeurs

Cet ouvrage qui a fait l'objet d'une première publication en 1997 dit tout autant l'importance de cet auteur inclassable. Oscar Vladislas de Lubicz-Milosz est ce passeur de mondes, passeur de langues, emblématique de l'inachevé et des exils d'un monde à l'autre, d'une langue à l'autre, d'un être-au-monde qui ne se révèle que par l'ailleurs et le lointain. À son ami le Comte Prozor, il révèle « ce voyage immense imposé à un Lituanien de notre classe et qui se cherche ». Il fut passionné par la recherche des origines, les siennes, celles de la Lituanie et celles du peuple juif. « Je suis un mélange du sang royal de mes ancêtres paternels et du sang biblique de mes ascendants maternels », écrivait-il dans une de ses lettres. Oscar Vladislas de Lubicz-Milosz était obsédé par la détérioration des êtres et la déliquescence des lieux enfuis, entre la recherche passionnée du Réel et l'impossible équilibre de la vie.

La représentation de l'espace dans l'oeuvre poétique d'Oscar Vladislas de Lubicz-Milosz

Deux récits différents sur le thème de la rencontre ou de l'impossible rencontre, du désir, de l'errance, de la solitude et de sa démesure. Un homme et une femme dans le premier récit, s'accordent et se désaccordent à ces rythmes, soubresauts d'une rencontre à Paris qui tournoie entre la danse et la sculpture. Un homme poursuit un autre homme, mirage d'une quête, écho à d'autres mirages dans un suspens en clairs-obscurs surgis de l'intrigue policière du deuxième récit.

ET LE CIEL SI BLEU, TELLEMENT BLEU

Cet ouvrage est un dialogue entre deux passionnés, l'une écrivain, artiste, ancienne danseuse, l'un musicien et professeur de violon. Les thèmes abordés sont universels et les réflexions qui parsèment l'ouvrage abordent les sujets fondamentaux de l'existence : outre la musique, la littérature ou l'art, c'est une approche de la vie qui afflue au détour de chaque pensée échangée. Rien de rigide donc au cours de ces variations libres, mais des notes de  musique tels des airs de  jazz qui composent le vaste champ des réflexions intemporelles qui nous animent : la vie, la mort, la passion, l'être au monde, la transmission...

Musique et littérature, dialogue intemporel ; conversations entre deux passeurs d'arts majeurs

L'ode à la nature, à la solitude, la musique, les toiles de Nicolas de Staël qui sont citées, Lily Blue le personnage central, les rencontres au milieu de ce qui s'achève, de ce qui se répète et se délite, tout semble exprimer dans ce roman cette émotion qui nous étreint et nous déroute, ineffable.
Romancière, essayiste, dramaturge, Olivia-Jeanne Cohen a publié de nombreux ouvrages et son questionnement sur l'existence, les thèmes obsessionnels présents dans toute son oeuvre sont traités comme si l'auteur tendait à chaque fois plus à les parachever.

Un jour peut-être

La représentation de l'espace dans l'oeuvre poétique de O. V. de L. Milosz - Lointains fanés et silencieux

"Je voulais les suivre, les retrouver, courir des kilomètres avec eux, derrière eux, qu'ils me montrent les routes, toutes les routes du monde qu'ils avaient parcourues. Je voulais courir et avoir soif avec mes chiens, mes pauvres chiens d'été et trouver avec eux un chemin caché et une rivière lente, qui ne grondait pas encore et boire enfin avec eux jusqu'à plus soif et nous reposer ensemble de ces grandes routes d'été qui n'en finissaient pas et ne plus chercher enfin. Juste se reposer. J'étais petite. Trop petite, je crois". Le déclin de deux êtres libres poursuivis par leurs créanciers. Leur déroute et l'exil de leurs vies, entre le Mississippi et Paris. Libres, ils deviennent naufragés. Puis une promesse de l'aube est là, au-delà...

La vie est un jeu

Un roman poignant qu'on pourrait qualifier de drame solaire tant les personnages, du moins les protagonistes, s'exaltent de la vie, se portent vers son risque incendiaire et franchissent ses limites. Un homme et une femme qui transforment leur amour en jeu, jusqu'au danger : vertige de la perversité et de sa cruauté, trouble des sentiments et de la beauté qui fait peur, stigmates d'une solitude insondable entre désir et souffrance, interrogation sur une pureté qui se brûle et s'abîme... Ce qu'on pourrait nommer une quête de l'écrivain, ne serait-ce pas une quête de l'existence ?

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