With an introduction by the writer and critic Viv Groskop. In this imaginative extravaganza the devil, disguised as a magician, descends upon Moscow, along with a talking cat and an expert assassin. This riotous band succeed in fooling an entire population of people who persistently deny the devil's existence, even as they are confronted with the diabolic results of a magic act gone wrong. The devil's project soon becomes involved with The Master, a man who has turned his back on his former life and sought sanctuary in a lunatic asylum, and his former lover, Margarita. A literary sensation from its first publication, The Master and Margarita has been translated into more than twentylanguages. Mikhail Bulgakov's novel is now considered one of the seminal works of twentieth-century Russian literature. By turns acidly satiric, fantastic and ironically philosophical, this story constantly surprises and entertains.

The Master and Margarita - Picador Classic

Dès la fin de la guerre civile, les bolcheviks victorieux s'attellent à la réalisation de leur utopie : l'avènement du communisme par l'abolition de la propriété privée et la construction d'un homme nouveau. Dès le départ, ce projet insensé repose sur la négation de ce qu'il y a de plus humain chez l'homme : son intimité. En effet, comment la vie privée est-elle tout simplement possible dans des appartements communautaires où chacun se sait surveillé et épié ? Comment des émotions et des sentiments peuvent-ils garder la moindre force dans un néant moral comme celui qui caractérise la société soviétique, bâtie sur le mensonge et la soumission ? Comment survivre sans trahir, sans se trahir, dans un système où l'individu ne représente plus rien, sinon quelque chose à abattre ?

Les chuchoteurs (Tome 2): Vivre et survivre sous Staline

Les Chuchoteurs nous invite à pénétrer, en suivant une mosaïque d'histoires personnelles, dans la vie et l'esprit des Soviétiques sous le stalinisme. Dès la fin de la guerre civile, les bolcheviks victorieux s'attellent à la réalisation de leur utopie : l'avènement du communisme par l'abolition de la propriété privée et la construction d'un homme nouveau. Dès le départ, ce projet insensé repose sur la négation de ce qu'il y a de plus humain chez l'homme : son intimité. En effet, comment la vie privée est-elle tout simplement possible dans des appartements communautaires où chacun se sait surveillé et épié ? Comment des émotions et des sentiments peuvent-ils garder la moindre force dans un néant moral comme celui qui caractérise la société soviétique, bâtie sur le mensonge et la soumission ? Comment survivre sans trahir, sans se trahir, dans un système où l'individu ne représente plus rien, sinon quelque chose à abattre ? Mêlant magistralement la grande et la petite histoire, Orlando Figes tisse sous nos yeux la trame de cette fresque tragique. Ce sont les chuchoteurs, les victimes, toutes les victimes, qui prennent ici la parole, aussi bien celles qui ont succombé par millions que celles qui ont survécu en s'efforçant d'intérioriser les valeurs et les idéaux soviétiques, seul moyen de faire taire les doutes et les peurs.

Les Chuchoteurs, vivre et survivre sous Staline (Les Chuchoteurs, #1)

Déportéà la fin de la guerre, Lev croupit dans un camp du Goulag. Svetlana, l'amour de sa vie, est à Moscou. Pendant dix ans, de 1945 à 1955, grâce à toutes sortes de complicités, ils vont échanger une correspondance amoureuse inouïe, qui forme la trame de ce récit. Une ode à l'amour qui déplace les montagnes, magistralement orchestrée par le grand historien de l'ère soviétique Orlando Figes.

 

En 2007, à Moscou, Orlando Figes découvre dans les locaux de l'association Mémorial, qui défend la mémoire des victimes de Staline, trois malles dont le contenu le laisse pantois. C'est un couple de Moscovites âgés, Lev et Svetlana Mishchenko, qui les ont confiées à l'association. A l'intérieur se trouve l'intégralité de la correspondance amoureuse qu'ils ont échangée clandestinement dix ans durant, grâce à toutes sortes de complicités, pendant que Lev était prisonnier du Goulag et que Svetlana l'attendait à Moscou. 

C'est cette incroyable histoire que raconte, avec le talent qu'on lui connaît, Orlando Figes. Au cour de ce récit se trouve, bien sûr, l'énorme correspondance (plus de deux mille lettres) de Lev et Sveta, véritable roman épistolaire chargé d'une émotion rare, puisqu'en définitive c'est leur passion qui permettra à ces amants du Goulag de tenir bon et de se retrouver enfin, lorsque Lev sera libéré après la mort de Staline. Lev sera réhabilité sous Khrouchtchev, ils se marieront, auront des enfants et connaîtront une vie paisible. Aujourd'hui, Lev est toujours en vie, mais est hélas atteint de la maladie d'Alzheimer. Quant à Svetlana, elle est décédée peu de temps après la découverte de leur histoire par Figes.

Les amants du Goulag

Peu d'événements ont été étudiés d'aussi près que la Révolution russe, mais l'ouvrage d'Orlando Figes se distingue comme une contribution fondamentale. Dès sa parution, il s'impose du fait qu'il s'agit de la première histoire sociale, non idéologique et post-soviétique de ce cataclysme historique majeur. De la grande famine de 1891 à la mort de Lénine en 1924, Figes détaille le long processus de mutation et de maturation d'une société au bord de l'effondrement. Surtout, il redonne sa place au grand absent : le peuple russe lui-même. Principal moteur des événements, principale victime aussi, le peuple trouve ici, enfin narrée et expliquée, l'histoire de sa tragédie.

La révolution russe 1891-1924 Tome 1 ; la tragédie d'un peuple

Sous la plume de Figes, le «peuple» n'est pas une abstraction. S'intéressant moins aux grandes analyses abstraites qu'à la reconstitution d'une réalité complexe, il donne la parole à toute une galerie de personnages, depuis l'écrivain Maxime Gorki, dont la correspondance inédite nous permet de partager l'incroyable lucidité, en passant par la belle figure du réformateur paysan Semenov, jusqu'à des personnages plus ambivalents comme Oskine, simple soldat que la guerre civile transformera en un impitoyable commissaire bolchevik... Dès les premières heures, la Révolution russe fut une jacquerie d'une incroyable violence que seuls les bolcheviks surent exploiter. Lénine, dont Figes brosse un portrait fascinant, avait compris l'avantage qu'il pouvait en tirer. La violence - et la faiblesse de leurs adversaires - ouvrirent la voie aux bolcheviks, puis à la Terreur rouge et à la consolidation du système du Parti-État, policier, bureaucratique, corrompu et inefficace, tel qu'il devait durer jusqu'à la fin des années 1980.

La révolution russe 1891-1924 Tome 2 ; la tragédie d'un peuple

It is history on an epic yet human scale. Vast in scope, exhaustive in original research, written with passion, narrative skill, and human sympathy, A People's Tragedy is a profound account of the Russian Revolution for a new generation. Many consider the Russian Revolution to be the most significant event of the twentieth century. Distinguished scholar Orlando Figes presents a panorama of Russian society on the eve of that revolution, and then narrates the story of how these social forces were violently erased. Within the broad stokes of war and revolution are miniature histories of individuals, in which Figes follows the main players' fortunes as they saw their hopes die and their world crash into ruins. Unlike previous accounts that trace the origins of the revolution to overreaching political forces and ideals, Figes argues that the failure of democracy in 1917 was deeply rooted in Russian culture and social history and that what had started as a people's revolution contained the seeds of its degeneration into violence and dictatorship. A People's Tragedy is a masterful and original synthesis by a mature scholar, presented in a compelling and accessibly human narrative.

La Révolution Russe1891 1924, La Tragédie D'un Peuple

Drawing on letters, memoirs, conversations, this book tells the story of how Russians tried to endure life under Stalin. It recreates the sort of maze in which Russians found themselves, where an unwitting wrong turn could either destroy a family or, perversely, later save it.

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