« Le mariage d'amour n'a que 100 ans... » Comment peut-on affirmer cela ? Il y a bien longtemps que l'on n'épouse plus ni une dot, ni un nom, ni un titre de noblesse ! Et pourtant... À la manière d'une enquête, ce livre retrace la longue histoire du couple : notre ancêtre Lucy a-t-elle choisi son compagnon par amour comme le font avec évidence toutes les Lucies d'aujourd'hui ? Sans jugement et en se fondant sur des faits historiques, il explique comment un simple contrat d'intérêts s'est embarrassé au fil des siècles d'un élément incroyablement nouveau : l'amour ! Et comment, finalement, ce sentiment a redistribué les cartes pour offrir au xxie siècle des possibilités totalement inédites... Laurence Caron-Verschave a débuté sa carrière comme journaliste avant de travailler dans la communication. Yves Ferroul est médecin sexologue, chargé de cours d'histoire de la médecine et de cours de sexologie à la faculté Lille-II. Il est également agrégé de lettres, docteur en lettres, et a enseigné la littérature du Moyen Âge à l'université Lille-III. Il est le coauteur avec Élisa Brune du Secret des femmes.

Le Mariage d'amour n'a que 100 ans

Un médecin psychiatre emmène ses malades assister à un concert de David Bowie dans les arènes de Nîmes. La soirée se terminera par un meurtre...
Marianne, médecin psychiatre, emploie des méthodes thérapeutiques non orthodoxes et réprouvées par ses pairs. Décidée à créer un électrochoc au sein d'un groupe peu homogène, elle a emmené ses patients dans les arènes de Nîmes assister au concert de la rock star la plus fédératrice de tous les temps : David Bowie. Dans la bousculade et le tonnerre de décibels amplifiés par le mistral, chacun a vécu son délire.
L'électrochoc souhaité a bien eu lieu, mais pas celui qu'espérait Marianne. C'est ce qu'elle comprend quand, au lendemain de la soirée, la police lui annonce la découverte d'un cadavre à proximité de l'hôpital...
Que s'est-il passé qui aurait échappé à la vigilance de la psychiatre ? Car le meurtrier est incontestablement l'un des malades, mais lequel ? Nora l'anorexique, Lyse la mythomane, Paola et Etienne les maniacodépressifs, Martin le paranoïaque et Richard le schizophrène avaient peut-être chacun une raison d'agir. Pour démasquer le meurtrier, Marianne, qui cette fois-ci n'a pas droit à l'erreur, aura encore recours à l'une de ses méthodes personnelles. Chacun va se raconter, se lancer dans la parole comme Bowie se jette sur scène. Le résultat attendu est que les patients reviennent sur terre, contrairement au héros de la chanson Space Oddity. Maniant avec le plus grand naturel l'humour caustique, l'auteur mène son récit sur une étonnante construction, un compte à rebours au bout duquel le coupable quittera définitivement la scène.

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