Ce livre d'histoire traite de problèmes majeurs d'aujourd'hui : rôle et devenir du syndicalisme, transformation du salariat, formes et contenus de l'État social, perspectives d'Europe sociale, etc. Le regard neuf qu'il jette sur les syndicalismes européens à leur apogée éclaire les réalités actuelles par un retour sur les débats et les choix des années 1960- 1985, période de transition des derniers feux des Trente Glorieuses vers les temps difficiles qui allaient suivre. L'analyse proposée par une trentaine de spécialistes de six pays (historiens, sociologues, politologues) repose sur la prise en compte de différents types de situations et de questions. Elle envisage les orientations et pratiques syndicales dans deux secteurs d'activité (automobile et enseignement), face aux institutions (l'entreprise et l'État social) et aux nouveaux mouvements sociaux. Elle évoque également les mutations du militantisme, des représentations et des imaginaires à travers l'étude de l'évolution des opinions publiques et des modes de communication. L'étude se distingue des travaux antérieurs par la richesse de l'information réunie, des voies explorées comme des interprétations avancées, et par l'option comparative retenue et appliquée.

L'apogée des syndicalismes en Europe occidentale 1960-1985

This book aims at deepening our understanding of concrete, topical developments in the growth of social partnership economies. Inspired by the theory of ‘policy learning', it discusses the impact of potential triggers, such as wars and economic crises, on the development of consultative arrangements, questioning how policy adjustments came about and what exactly made them possible. What is the space for policy learning in institutional environments that are notorious for immobility and path-dependency ? Different national case studies analyse the origins and development of different social practices and relations between the state and social partners with regard to the organisation of the economy and the labour market within Western Europe. Special emphasis is given to Belgium, the "quintessential European state", and to the Netherlands, the home of the illustrious "polder model" in the 1990s. Several studies highlight the role of social pacts and planning as expressions of effective social partnerships.

Changing Liaisons - The Dynamics of Social Partnership in Twentieth Century West-European Democracies

Gender and Christianity in Modern Europe - Beyond the Feminization Thesis

La transformation des églises chrétiennes en Europe occidentale

In the late nineteenth century in a number of continental European countries Christian associations of workers arose : Christian trade unions, workers' cooperatives, political leagues, workers' youth movements and cultural associations, sometimes separately for men and women. In some countries they formed a unified Christian labour movement, which sometimes also belonged to a broader Christian subculture or pillar, encompassing all social classes. In traditional labour history Christian workers' organizations were solely represented as dividing the working class and weakening the class struggle. However, from the 1980s onwards a considerable amount of studies have been devoted to Christian workers' organizations that adopted a more nuanced approach. This book takes stock of this new historiography. To broaden the analysis, each contribution compares the development in at least two countries, thus generating new comparative insights. This volume assesses the development of Christian workers' organizations in Europe from a broad historical and comparative perspective. The contributions focus on the collective identity of the Christian workers' organization, their denominational and working-class allegiances and how these are expressed in ideology, organization and practice. Among the themes discussed are relations with churches and Christian Democracy, secularization, the development of the Welfare State, industrial relations and the contribution to working-class culture. This volume is the result of a joint intellectual enterprise of the International Institute of Social History (IISG) in Amsterdam (Netherlands) and a group of scholars linked to the KADOC – Documentation and Research Centre for Religion, Culture and Society of the KU Leuven (Catholic University Leuven-Belgium).

Between Cross and Class - Comparative Histories of Christian Labour in Europe 1840-2000

Ce livre d'histoire traite de problèmes majeurs d'aujourd'hui : rôle et devenir du syndicalisme, transformation du salariat, formes et contenus de l'Etat social, perspectives d'Europe sociale, etc. Le regard neuf qu'il jette sur les syndicalismes européens à leur apogée éclaire les réalités actuelles par un retour sur les débats et les choix des années 1960-1985, période de transition des derniers feux des Trente Glorieuses vers les temps difficiles qui allaient suivre. L'analyse proposée par une trentaine de spécialistes de six pays (historiens, sociologues, politologues) repose sur la prise en compte de différents types de situations et de questions. Elle envisage les orientations et pratiques syndicales dans deux secteurs d'activité (automobile et enseignement), face aux institutions (l'entreprise et l'Etat social) et aux nouveaux mouvements sociaux. Elle évoque également les mutations du militantisme, des représentations et des imaginaires à travers l'étude de l'évolution des opinions publiques et des modes de communication. L'étude se distingue des travaux antérieurs par la richesse de l'information réunie, des voies explorées comme des interprétations avancées, et par l'option comparative retenue et appliquée.

" On ne peut que craindre de voir le conflit espagnol se terminer par la victoire d'un des deux partis. " Telle est la position - dont l'actualité n'échappera à personne - de la Confédération Internationale des Syndicats Chrétiens (CISC) en 1937, tandis que des militants socialistes et républicains venant de toute l'Europe rejoignent les Brigades internationales et que les évêques espagnols, quant à eux, appellent à une croisade contre le Front populaire.
Cette position indépendante caractérise le mouvement syndical chrétien qui depuis sa naissance à la fin du XIXe siècle semble être à la recherche d'une " troisième voie ". Celle-ci se situe d'abord entre le libéralisme capitaliste d'une part et le socialisme de l'autre, mais pendant l'entre-deux-guerres elle se distingue également fortement du fascisme.
Après 1945, les syndicats chrétiens, malgré leur attachement aux valeurs occidentales, refusent la logique de la Guerre froide qui scinde le monde en deux. Et, à nouveau, l'internationale chrétienne creuse son propre chemin, s'orientant de plus en plus vers le Tiers-monde. Ce choix mène à une pénible mais grande aventure politique et intellectuelle, qui aboutit, en 1968, à la métamorphose d'un mouvement chrétien et européen en un mouvement tiers-mondiste.

Ses oeuvres

Ses derniers livres