En notre temps de désordres et d'inquiétudes, il est reposant et réconfortant de se pencher sur la vie et la personnalité d'Ernest Psichari qui a incarné, à l'aube de notre malheureux siècle, la vertu la plus haute et la plus solide, fondement des valeurs les plus sûres : l'amour de Dieu et de la patrie. La recherche de l'ordre a été son fil conducteur. Issu d'un milieu irréligieux et antimilitariste, il s'est engagé dans l'armée, où l'ordre repose sur la force, qui est une vertu morale. Il a pris part à la colonisation qui était, dans sa pensée, ouvre de France et de chrétienté. Dans la solitude des déserts d'Afrique, il a entendu l'appel de la Grâce qui l'a conduit à la conversion catholique, où il a trouvé l'effusion intérieure de la foi et de la prière, mais encore la règle et la discipline que l'Église impose à ses fidèles, parce qu'elle n'est pas seulement une croyance, mais aussi une institution. Droiture, devoir, patriotisme, honneur, piété et, pour finir, sacrifice, Psichari a été tout cela. Sa mort prématurée lui conserve une éternelle jeunesse, et sa vie s'offre en exemple à tous les jeunes d'aujourd'hui.

Ernest Psichari - Ou Les chemins de l'ordre

La Methode Historique De Polybe

Les initiateurs de la science géographique ont été les Grecs d'Asie Mineure, qui en ont presque conservé le monopole jusqu'au moment où ils ont été relayés par les savants d'Alexandrie. Dès le VIe siècle avant notre ère, à Milet, la géographie naît sous son double aspect cartographique et descriptif. Anaximandre dessine la première carte du monde ; Hécatée décrit les régions connues. Les premières théories apparaissent : sur l'influence du climat, la cause des tremblements de terre, l'explication de la crue du Nil, etc. La « géographie ionienne » s'est enrichie et imposée jusqu'à la conquête d'Alexandre. La substitution de la sphère terrestre à la Terre plate des Ioniens a conduit à lire l'image de la Terre dans le Ciel. L'astronomie a nourri la géographie dans les travaux d'Eratosthène et d'Hipparque. Parallèlement s'est développée la géographie descriptive qui a atteint son apogée au cours d'une période allant de Polybe à Strabon. L'Empire romain a repoussé encore plus loin les limites du monde connu, mais a changé aussi l'orientation de l'exposé géographique, qui est devenu plus abstrait, plus porté à la nomenclature qu'à la description et à l'explication.

La géographie des Grecs

En notre temps de désordres et d'inquiétudes, il est reposant et réconfortant de se pencher sur la vie et la personnalité d'Ernest Psichari qui a incarné, à l'aube de notre malheureux siècle, la vertu la plus haute et la plus solide, fondement des valeurs les plus sûres : l'amour de Dieu et de la patrie. La recherche de l'ordre a été son fil conducteur. Issu d'un milieu irréligieux et antimilitariste, il s'est engagé dans l'armée, où l'ordre repose sur la force, qui est une vertu morale. Il a pris part à la colonisation qui était, dans sa pensée, oeuvre de France et de chrétienté. Dans la solitude des déserts d'Afrique, il a entendu l'appel de la Grâce qui l'a conduit à la conversion catholique, où il a trouvé l'effusion intérieure de la foi et de la prière, mais encore la règle et la discipline que l'Église impose à ses fidèles, parce qu'elle n'est pas seulement une croyance, mais aussi une institution. Droiture, devoir, patriotisme, honneur, piété et, pour finir, sacrifice, Psichari a été tout cela. Sa mort prématurée lui conserve une éternelle jeunesse, et sa vie s'offre en exemple à tous les jeunes d'aujourd'hui.

Ernest Psichari

Qui sont les compagnons d'Alexandre ? Cinq historiens talentueux et à la grande notoriété qui ont participé à la gigantesque expédition d'Alexandre en Asie. Bien que fragmentaires, ces sources sont fondamentales pour comprendre qui était le jeune roi macédonien. Onésicrite d'Astypalée, compagnon d'Alexandre, philosophe de l'école de Diogène le Cynique. Excellent marin, il sera le pilote du bateau royal et le chef pilote de l'expédition nautique commandée par Néarque. Il écrira une Education d'Alexandre qui ne nous est pas parvenue. Il est cité par Arrien et Plutarque. Ptolémée, ami d'enfance d'Alexandre. Du même âge que lui et apparenté à la maison royale, il fut élevé avec lui. Il prendra petit à petit de l'importance tout au long de l'expédition. Il fera partie des Hétaïres mais n'obtiendra un commandement qu'en cours de route entre Suse et Persépolis, vers 330. Dès lors il montera en grade et sera incorporé parmi les somatophylaques, les gardes du corps d'Alexandre. Sa spécialité, les opérations de commandos. Fils de Lagos, il deviendra roi d'Egypte à la mort d'Alexandre et fondera la dynastie des Lagides. Ce sera lui qui volera, sur le chemin du retour en Macédoine, le sarcophage contenant la momie d'Alexandre pour le déposer à Alexandrie dans un tombeau magnifique, le Séma, et instaurer un culte royal officiel. Il écrira lui aussi une Histoire d'Alexandre en 305, date de son accession à la royauté. Elle aussi ne nous parviendra que par extraits retranscrits surtout par Arrien. Ouvre de propagande, elle servira surtout à légitimer l'avenir politique de son auteur. L'action militaire est au coeur de son ouvrage dans lequel il décrit précisément la structure de l'armée macédonienne. Néarque, ami crétois proche d'Alexandre. Il deviendra l'amiral de sa flotte. Et un lieutenant au caractère bien affirmé, obéissant et autoritaire. Au cours du douloureux retour de l'expédition vers Babylone, il ramènera les navires de l'Indus à l'Euphrate en descendant les fleuves jusqu'à l'océan Indien et en naviguant dans le golfe Persique. Il écrira une Histoire d'Alexandre qui ne nous est pas parvenue. Certains extraits ont été repris surtout par Arrien, Strabon et Pline l'Ancien. L'essentiel de son récit privilégie le contenu de sa mission : explorer le littoral, îles et mouillages, moeurs des riverains, productions du pays. Son texte regorge de détails géographiques, botaniques, zoologiques, climatiques, astronomiques et ethnographiques. Callisthène, originaire d'Olynthe, détruite en 347 par Philippe, neveu d'Aristote et historiographe officiel d'Alexandre. Aristobule a suivi Alexandre et est cité par Arrien. Tous les écrits de ces auteurs ont disparu et ont été transmis par d'autres historiens des siècles plus tard.

Livres