Si l'immigration constitue un thème de débat et une préoccupation des pouvoirs publics, les enfants issus de cette immigration sont encore trop méconnus malgré de récents travaux scientifiques. La réalité et la diversité de leurs situations sont déformées par les clichés : échec scolaire, délinquance, déracinement, marginalisation sociale, absence d'engagement politique. Qui sont vraiment ces « deuxième », aujourd'hui troisième voire quatrième, générations ?

Au travers d'une approche historique et sociologique, Peggy Derder recadre bon nombre d'idées reçues et montre ces descendants de l'immigration tels qu'ils sont et tels qu'ils évoluent dans cette France qu'ont choisie leurs parents et qu'ils ont profondément modifiée au cours de ces dernières années.

Ouvrage réalisé en partenariat avec le Musée de l'Histoire de l'Immigration.

IDEES RECUES SUR LES GENERATIONS ISSUES DE L'IMMIGRATION -BE

« L'école, j'ai tout de suite trouvé ça génial. Il faut dire que j'appartiens à la dernière génération nourrie aux deux mamelles de l'utopie scolaire : l'égalité des chances et la promotion par le mérite. J'y croyais. Plus tard seulement, j'ai compris que les valeurs républicaines avaient déserté la place. Mais j'ai poursuivi mon chemin et je suis devenue prof. Heureusement sans vocation ni illusions. C'est ce qui me permet d'en rire et de faire chuter les statistiques des personnels enseignants sous antidépresseurs. Au fond, pourquoi ne pas nous amuser d'un système archaïque qui nous punit tous ? Sus aux discours graves, dramatisants et culpabilisants - pour une fois, osons l'ironie ! » Plongée au cour du système scolaire, l'auteure observe, mi-amusée mi-consternée, une institution à part : ses règles, son langage, ses absurdités et ses mensonges, rien ne lui échappe. Un livre drôle et percutant, qui pourrait bien changer notre rapport à l'école.

Mon cas d'école

Plongée au coeur du système scolaire, l'auteure observe, mi-amusée mi-consternée, une institution à part : ses règles, son langage, ses absurdités et ses mensonges, rien ne lui échappe. Un livre drôle et percutant, qui pourrait bien changer notre rapport à l'école.

De 1954 à 1962, l'immigration algérienne a doublé : des milliers d'hommes ont émigré volontairement vers le pays qui leur faisait la guerre. Aux difficultés d'ordre social auxquelles ils ont dû faire face s'ajoute un contexte politique inédit : l'implantation de la Fédération de France du FLN au sein de la communauté. Face à cette conjoncture délicate, la réaction des autorités françaises n'est pas dénuée d'ambiguïtés : l'aide sociale associée à la répression. L'auteur s'appuie ici sur des archives inédites de la Préfecture de Police et du Service historique de l'Armée de Terre.

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