Au troisième trimestre comme aux autres temps de la grossesse ou un examen échographique est réalisé, l'échographie est un bon examen si elle est réalisée correctement et rigoureusement ; c'est l'interprétation que l'on en fait ou que l'on n'en fait pas qui impacte sur les indicateurs choisis pour l'évaluer. Corréler directement la réalisation de l'échographie et ses résultats à la morbi-mortalité périnatale ou maternelle est irréaliste mais qui nierait qu'il est utile de connaître l'éventualité d'un placenta praevia, voire accreta, d'un retard de croissance ou d'une macrosomie à terme : sans doute aucun lecteur raisonnablement instruit des enjeux de la périnatalité aujourd'hui. Cependant ces suspicions ou " diagnostics " portés à 32 semaines peuvent entraîner des attitudes cliniques inconséquentes et parfois iatrogènes et le chemin qui inexorablement mènera de l'échographie obstétricale à l'obstétrique échographique passe par une meilleure compréhension de l'échographie du premier, deuxième et troisième trimestre dans sa réalisation mais aussi dans l'utilisation optimale de ses résultats. Il paraît alors difficile de scinder les fonctions d'échographistes et d'obstétriciens afin que les premiers soient informatifs et raisonnables dans leurs conclusions et que les seconds puissent choisir le bon chemin entre scepticisme ignorant et crédulité iatrogène. Bonne lecture. Y. Ville.

Pratique de l'échographie obstétricale au troisième trimestre

Issu de la collaboration de radiologues et de gynécologues, cet ouvrage propose des réponses simples et concrètes aux problèmes de pratique quotidienne du gynécologue et constitue un manuel de clinique pour le radiologue. Cette quatrième édition est désormais intégralement en couleurs. De nouveaux clichés ont été introduits : écho-Doppler, échographie en mode 3D et hystérosonographie. Cet ouvrage à succès demeure pratique et pédagogique : les données cliniques et thérapeutiques sont intégrées à l'interprétation de l'image et la place de l'examen échographique est bien située par rapport aux différentes explorations du pelvis féminin et aux autres éléments paracliniques. Après un rappel sur les techniques d'examen et l'anatomie échographique du pelvis, l'ouvrage aborde successivement l'imagerie normale et pathologique de l'appareil génital, la contraception, la pathologie tumorale et infectieuse, la grossesse, ainsi que les malformations génitales. Cet ouvrage pluridisciplinaire intéresse à la fois radiologues et gynécologues.

échographie en pratique gynécologique

L'imagerie du pelvis féminin a bénéficié de nombreux progrès techniques dans les dix dernières années ; la performance de l'échographie vaginale n'est plus à démontrer, mais cet examen se limite à l'étude de l'utérus et des ovaires. L'IRM est moins accessible, mais elle permet une étude anatomique précise de l'ensemble de la cavité pelvienne (appareil génital, interfaces graisseuses, parois musculaire et osseuse) grâce à son large champ de vision et à son excellent contraste tissulaire. Les premiers chapitres de cet ouvrage précisent bien ces deux aspects : la technique IRM propre au pelvis et l'anatomie normale. Un chapitre important est ensuite consacré à la place de l'IRM en gynécologie pédiatrique, en particulier pour analyser les troubles du développement pubertaire et les ambiguïtés sexuelles. Ensuite sont étudiées les pathologies organe par organe : malformations congénitales utérines, pathologie utérines bénignes et malignes, pathologie gynéco-endocrine (IRM hypophysaire), kystes ovariens, pathologie infectieuse, surveillance du pelvis opéré ou irradié. L'ouvrage aborde ensuite la surveillance maternelle et fœtale au cours de la grossesse. Enfin, un dernier chapitre est consacré à la place de l'IRM dans la stratégie diagnostique en pathologie mammaire, la mammographie restant l'examen de référence. Cet ouvrage insiste sur la place de l'IRM en pratique gynécologique et met l'accent sur les points forts de cet examen. Il s'adresse non seulement au radiologue qu'il guidera dans la réalisation de son examen mais également au gynécologue qui y trouvera réponse à des questions simples : quand prescrire une IRM, comment la lire et quel résultat peut-on en attendre ?

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