Charcuteries

Jacques Réda, nous emmène à la recherche d'un paquet d'Old Holborn dans un Paris baigné des couleurs de l'Orient : une déambulation dans le XXe arrondissment des bureaux de tabac autrefois auvergnats et maintenant mandchous, face aux devantures noires et dorées des librairies coraniques, ou chez les chausseurs et les bazars dont les pancartes sont libellées en idéogrammes. Voici, sous d'épaisses volutes de fumée, une vision de Paris plus authentique et surtout plus amusante que celle servie habituellement.

Tabacs d'orient

Mon seul principe est qu’un vin quelconque, d’où qu’il vienne, est toujours préférable à pas de vin du tout. Ainsi ai-je fait miens facilement les avis de deux grands poètes, l’un genevois et l’autre bourguignon. A propos d’un dîner dans un restaurant de place de gare, j’ai lu chez le premier : le vin est comme il doit être : ni trop bon, ni trop mauvais. L’autre m’a dit un jour que la qualité est à prendre en compte, mais que la quantité vaut aussi. «Il existe beaucoup trop de Bourgognes pour qu’on puisse parler sérieusement de la Bourgogne en général». C’est sur la Bourgogne viticole que se penche Jacques Réda pour mettre en cuve anecdotes de comptoir, souvenirs de vendanges, alambics et paysages vignerons. Dessins de Philippe Hélénon.

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