On parle beaucoup des footballeurs, mais pas seulement pour leurs prouesses sportives ! En témoignent les luttes de onze joueurs qui ont marqué l'Histoire. Comment ce qui était un people's game il y a 150 ans est devenu une industrie planétaire ? Comment ce sport n'a cessé d'évoluer par les techniques de jeu ? Quel est l'avenir du foot ?

Qui sont les footballeurs ?

Provence rude de Giono et de l'affaire Dominici. Provence extravagante de Pagnol et de la secte du Mandarom. Provence idéalisée de Picasso et de son Robin des bois, Gaspard de Besse. Provence tourmentée de Van Gogh et de Yann Piat assassinée... La Provence est réputée mondialement pour sa douceur de vivre mais aussi pour ses multiples façons d'y mourir violemment. Pour ses lavandes et ses jasmins mais aussi pour la cruauté et la folie de certains de ses criminels, comme Sasia dans le Var, Gentil dans les Alpes du Sud, ou Roussel et Gouttenoire à Avignon. Pour ses roses et ses mimosas mais aussi pour ses règlements de comptes sanglants entre les truands de haut vol Francis te Belge ou Tany Zampa, et pour les incendies meurtriers de ses forêts. Pour la beauté de ses rives méditerranéennes mais aussi pour ses trafiquants, célèbres (comme Cristina von Opel) ou obscurs, pour ses assassinats sordides et ses violences extrêmes, des razzias sarrasines aux travaux forcés dans ses bagnes. Pour les parfums subtils de sa bouillabaisse mais aussi pour la puanteur de sa corruption, autour des ports, de Fréjus à La Ciotat. Cézanne disait que " ta Provence est un privilège ". Les auteurs qui ont sélectionné ces mille et un faits divers vous invitent à le partager avec ce guide, qui renvoie autant à ta tragédie grecque qu'au burlesque américain.

Guide des faits divers de la Provence - De l'âge de Bronze au Net - Occasion

Provence terrienne des plateaux de Valensole, Provence marine des calanques de Cassis. Provence grecque de l'olivier et de la vigne. Provence romaine de l'eau et de la pierre taillée. Provence rude et violente de Giono, exubérante et nostalgique de Pagnol, naïve de Daudet, idéalisée de Mistral, claire et puissante comme une poésie de Char...
D'Aix l'aristocratique à Manosque la rugueuse, d'Avignon la culturelle à Grasse l'industrieuse, "les" Provence forment une mosaïque humaine et géographique patinée par trente siècles de civilisation. Les Provence sont innombrables. Ce qui les unit c'est sans doute un certain art de vivre de ses habitants, enfants métissés de toutes les immigrations. Et aussi un privilège. Celui, comme disait le peintre Paul Cézanne "d'être un pays où l'on peut
s'égarer". C'est ce privilège que nous vous invitons à partager.
Il faudrait, comme s'y hasardèrent les marins-commerçants grecs voilà vingt-six siècles, aborder la Provence par la mer. Accoster sur la roche immaculée d'une calanque de Cassis un jour où le pinceau du mistral, ce vent qui peut rendre fou, a nettoyé la mer et passé une couche de bleu Klein sur les nuages. Découvrir alors cette lumière qui attira irrésistiblement Matisse à Nice, Picasso à Vallauris et Van Gogh à Arles. Car la Provence c'est d'abord une lumière, celle qui décape le blanc de la roche calcaire, nuance du tendre au plus sombre le vert des oliviers et des cyprès, fait saigner un peu plus les roches sanguines da Maures et de l'Estérel, rend éblouissantes de pureté les salines de Camargue autant que les lacs du massif du Mercantour. La Provence n'a pas d'autre dénominateur commun naturel que cette lumière qui embellit ses infinies facettes géographiques et humaines.

Provence - Panorama

De son "annexion", comme disait Peppino Garibaldi, à la France de Napoléon III, à la fin du règne du "Roi Jean" sous la Ve République, Nice a connu une extraordinaire expansion. En un siècle, la "capitale d'hiver" des têtes couronnées d'Europe s'est transformée en une démocratique cité balnéaire universellement connue. La "Nissa la bella" du progressiste Menica Rondelly fut aussi, durant ce siècle de bouleversements inouïs, la "Nissa rebella" des pionniers du socialisme comme Frédéric Stackelberg, du fondateur du surréalisme Guillaume Apollinaire, du Front populaire de Virgile Barel, des militants pour la paix, tel René Cassin ou encore des artistes de l'Ecole de Nice, annonciateurs de mai 68. Paysans des vallées victimes de l'exode rural, Italiens fuyant la misère ou le fascisme, immigrés nord-africains, rapatriés d'Algérie, ceux-là aussi ont contribué activement à façonner l'une des plus belles villes de la planète. C'est l'histoire de ces gens dont on ne parle pas ou peu dans les livres d'Histoire qui est contée dans cet ouvrage, illustré principalement par des photographies du fonds Gilletta et de 13 portraits de figures niçoises, dessins inédits réalisés par Ernest Pignon-Ernest.

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